11e réunion de la CGESM : la navigabilité des cours d’eau au cœur des échanges

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La Commission gestion des eaux de la retenue de Sélingué et du barrage de Markala (CGESM) a tenu sa 11ème session ordinaire les 3 et 4 novembre à l’hôtel Club de Sélingué. La directrice générale de la Compagnie malienne de navigation (COMANAV) était l’invitée d’honneur de cette session.

En cette période de changement climatique, le Mali doit développer son transport fluvial. A en croire, la directrice générale de la Comanav, Elwangary Maïmouna Haïdara, ce mode de transport consomme moins d’énergie, produit donc moins de gaz à effet de serre. Il permet de décongestionner les routes. Il est aussi efficace pour le transport de masse des marchandises.

En dépit de son importance, les bateaux de la Comanav ne marchent que pour une période de 7 à 8 mois dans l’année. « Il y a pourtant l’eau, il faut juste dégager un chenal navigable », a expliqué la directrice Elwangary Maïmouna Haïdara aux membres de la Commission gestion des eaux de la retenue de Sélingué et du barrage de Markala dont le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré.

Drame sur le Sankarani

A l’Office de Développement rural de Sélingué (ODRS), la navigabilité de la rivière Sankarani, affluent du fleuve Niger, inquiète les responsables. « L’orpaillage par le dragage demeure toujours d’actualité sur le Sankarani », a dénoncé Hamet Keita, Chef du département aménagements et infrastructures de l’ODRS. La pratique affecte, selon Keita, la qualité de l’eau avec l’augmentation de sa turbidité, le développement de l’envasement et la dégradation des berges du Sankarani.

Ce qui inquiète encore Hamet Keita sur le Sankarani, ce sont les zones de marnage non totalement déboisées. Elles sont la cause, selon l’hydraulicien, des multiples accidents meurtriers sur le Sankarani. Le drame le plus récent remonte au 19 juillet 2021. Ce jour-là, une pirogue a chaviré occasionnant la mort de 22 personnes dont 14 filles et 08 garçons. « Il faut dessoucher les troncs d’arbre dans l’eau », a plaidé Hamet Keita devant la commission.

« Vous prêchez un convaincu », a indiqué le ministre Lamine Seydou Traoré parlant des vertus de la navigation exposées par la directrice générale de la Comanav. Aux dires du ministre, bientôt le fleuve Sénégal sera navigable.

Quant au fleuve Niger, son département est à pied d’œuvre pour trouver des solutions au dragage pour la navigation. « La lutte contre l’orpaillage par dragage continue », a révélé le ministre Traoré à la commission. C’est moins médiatisé certes, reconnaît-il, mais ces agents sont sur le terrain. Une centaine de personnes, dont de nationalités étrangères, sont en cours d’arrestation.

 

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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3 COMMENTAIRES

  1. Dans les copinade de macron au tchad , il y eu le pere , le fils , le st esprit ,lui etait en vacances.
    dans les contacts de nathalie yamb madame , il y a le rat atteint du kuru , zheilmor .
    jean michel brigitte auziere est lui tres chimpanzer , nestce pas nunez belda quisestou.

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