Transport et énergie : Le CNT adopte quatre projets de loi

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Dans le cadre de la session d’octobre, les membres du Conseil national de Transition, réunis hier en séance plénière, ont adopté quatre projets de loi portant sur des accords de prêt pour la réalisation d’infrastructures dans le domaine des transports et de l’énergie

Deux premiers projets de loi ont été examinés et adoptés de manière groupée. Il s’agit du projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-010/PT-RM du 29 septembre 2021 autorisant la ratification de l’accord de prêt signé à Bamako le 15 juin 2021 entre le gouvernement de la République du Mali et la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) pour le financement partiel du projet de réhabilitation des aménagements hydroélectriques de Sélingué et de Sotuba.

Et aussi du projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-009/PT-RM du 29 septembre 2021 autorisant la ratification de l’accord de prêt signé à Lomé au Togo le 7 mai 2021 entre le gouvernement de la République du Mali et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour le financement complémentaire du projet de réhabilitation des aménagements hydroélectriques de Sélingué et de Sotuba. Ces deux projets de loi étaient défendus par le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau Lamine Seydou Traoré.

Dans son rapport, la Commission du développement rural, de l’environnement, de l’assainissement, de l’eau et de l’énergie du CNT saisie pour l’étude au fond a indiqué que par l’accord de financement partiel, la BIDC accorde au gouvernement un prêt d’un montant de 6,472 milliards de Fcfa. Pour le second accord de financement, la BOAD accorde au gouvernement, un prêt de 10 milliards de F cfa.

Le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, dans son intervention, a indiqué que ce projet est à saluer car il va augmenter la production d’électricité et améliorer le mix énergétique du Mali. Lamine Seydou Traoré a rappelé que pour ce projet, il y avait un financement initial qui s’est avéré insuffisant. C’est pourquoi, le gouvernement a sollicité deux institutions financières pour un financement complémentaire. Le ministre Traoré a reconnu qu’il y a eu un problème de prévision et des lenteurs administratives autour dudit projet.

Les membres du CNT, qui ont reconnu l’importance de ce projet, ont, après quelques questions d’éclaircissement, adopté les deux projets de loi par 111 voix pour, 0 contre et 1 abstention.

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2 COMMENTAIRES

  1. Conclusion: il vaut mieux parler du MNLA, en attendant de parler au MNLA

    Lorsque le ministère de la défense et l’État-major gomment la mention du MNLA dans leurs déclarations, et lorsque les Maliens “classiques” dénigrant le MNLA à Bamako, l’importance de cette rébellion qui se veut “révolution d’un peuple, celui de l’Azawad”, s’accroît.

    Le déni ou le dénigrement de l’ennemi dans les luttes internes est une tactique de guerre psychologique très connue. Rappelons au hasard les cas du Timor oriental versus l’Indonésie, le Sahara occidental versus le Maroc, ETA versus l’Espagne. Ça se termine par la victoire de l’un ou de l’autre, ou par un match nul, mais le seul fait de jouer avec les mots ne produit pas la victoire. Par contre cela crée bien de la confusion.

    Harold Hyman

  2. LE CNT N’A PAS ETE’ ELU PAR LE VAILLANT PEUPLE MALIEN. IL N’A AUCUN MANDAT DE NOTRE PEUPLE POUR RATIFIER QUOI QUE CE SOIT EN SON NOM! CES DETTES N’ENGAGENT PAS LE MALI! LES VOYOUS DU CNT ET LES FELONS DU CNSP SONT LES SEULS RESPONSABLES DES DETTES. QUE PERSONNE NE VIENT DEMANDER AU MALI DE PAYER DES DETTES CONTRACTE’ES PAR DES ORGANES ILLEGITIMES ET ILLEGAUX!

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