C’était vraiment attendu pour une sortie d’honneur de la transition. Ce fut fait à l’hôtel Massaley par le groupe de suivi budgétaire. Il s’agit de l’interpellation du ministre des Finances Abdel Karim Konaté dit Empé sur la gestion des finances publiques pendant la transition.
Le groupe de suivi budgétaire est un réseau d’organisations de la société civile qui œuvre dans le domaine du contrôle citoyen des politiques publiques en général et plus particulièrement dans le domaine des finances publiques, a indiqué son président Tiemoko Souleymane Sangaré. Il travaille depuis sa création, soutient-il, avec les services de l’Etat en charge de cette question en parfaite symbiose.
Les casseroles de la transition malienne ne seront jamais totalement élucidées. Cependant, cette rencontre du ministre Empé avec le groupe a amoindri la haine de beaucoup de nos compatriotes. Surtout après le départ inexplicable de Tiénan Coulibaly des finances.
Qu’à cela ne tienne, interpellé et étant parvenu à séduire ses interlocuteurs avec son staff, le ministre Empé pose un acte d’honneur. Notamment sur les questions qui taraudaient les esprits de nos compatriotes à savoir : le projet d’installation d’une fibre optique pour les communications de l’armée malienne; la vente de certains immeubles de l’Etat; l’achat de véhicules pour le compte de la primature et la commission de dialogue et de réconciliation; l’achat de 500 véhicules pour les commerçants; les travaux de rénovation du palais présidentiel.
Etant aussi concernés que le Ministres, les DG du budget Robert Diarra, du trésor public Boubacar Ben Bouillé Haïdara et de l’Administration des biens de l’Etat Boubacar Kardjigué Coulibaly ont donné des éclaircissements aux interpellateurs. En présence de la presse mais également des partenaires financiers tels que FMI, la Coopération du Danemark, de la France et du Canada.
Il faut noter que le groupe a réalisé plusieurs activités dont les plus importants de la transition furent l’analyse de l’impact de la crise sur les finances publiques et l’élaboration du document de plaidoyer de la société civile dans le cadre des négociations du 15 mai 2013 à Bruxelles sur la relance de l’économie au Mali.
Cet exercice a permis à Empé de désamorcer une bombe. C’est pourquoi, il doit être félicité pour ce geste. Ainsi, lors de l’exercice, Empé a exprimé la bonne tenue des finances durant les derniers mois. Pour lui, “La gestion saine et rigoureuse des finances de l’Etat dans le respect de nos textes législatif et réglementaire” est une obligation qui l’a animé depuis sa nomination.
Alors, parlant de l’effort de guerre logé à la BDM c’est-à-dire la somme de 3,025 milliards de FCFA et celui de 1,5 milliard donné par les miniers, il dire qu’aucune dépense n’y a été effectuée. Pour le “projet d’installation d’une fibre pour la communication de l’armée malienne “, Empé a martelé que ce dossier est au stade des examens au niveau des services techniques concernés. Il indique à ce sujet qu’aucun accord de prêt n’a encore été signé pour la réalisation dudit projet.
De l’achat de véhicules pour la Primature et la Commission Dialogue et Réconciliation, M. Konaté dit qu’un “marché a été conclu par entente directe en mai 2013 avec CFAO MOTORS pour l’acquisition de véhicules pour les services de la Présidence, de la Primature et de la Commission Dialogue et Réconciliation”. Cette entente, soutient-il, s’explique par l’urgence liée à la destruction quasi-totale du parc automobile de la Présidence de la République et de la Primature lors des événements du 22 mars 2012 et le souci d’opérationnaliser la Commission Dialogue et Réconciliation sur le terrain. D’un montant de 2,2 milliards de FCFA, les dépenses, selon Empé, ont été effectuées sur le chapitre “5-243-10” inscrit au niveau de la Direction des Finances et du Matériel de son Département. Il s’agit d’un chapitre, a-t-il indiqué, doté de 4,5 milliards de FCFA dans le budget 2013 de l’Etat qui est destiné à l’achat de matériels roulants pour l’administration publique. Ces dépenses budgétaires ne lui sont pas dues, a-t-il soutenu.
De la quarantaine d’immeubles de l’Etat recensés au niveau du marché, M. Konaté a établi que leur vente n’a jamais été envisagée par le Gouvernement actuel. “Nous avions seulement décidé de les recenser, de faire l’état des lieux”, a dit Empé. Il s’agit, poursuit-il, de trouver une autre à ces immeubles dont la situation géographique (dans le marché) ne permet plus de les destiner à abriter des services publics.
Pour le ministre des Finances, le gouvernement a réservé une suite défavorable à la Quant à la requête du secteur privé se rapportant à l’achat de 500 véhicules pour les commerçants, c’est une suite défavorable qui a été donnée, a dit le Ministre.
A la suite de l’évaluation des coûts des travaux de réhabilitation, une requête de financement sous forme de don a été adressée aux Autorités chinoises à travers le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, a-t-il dit au sujet de la rénovation du palais présidentiel. En outre, aucune inscription budgétaire n’existe dans la loi de Finances 2013 pour lesdits travaux, ce qui ne permet pas leur prise en charge, malgré la réponse défavorable des Chinois.
“Toutes les dépenses depuis les événements du 22 mars 2012 se font dans le cadre des inscriptions du budget 2013 et par conséquent, de cette date à maintenant, il n’y a pas de dépenses extrabudgétaires”, indique pour sa part M. Robert Diarra du budget.
Même s’il y a eu l’ajustement des recettes et des dépenses budgétaires à la baisse suivant la loi de Finances rectificative n° 2012-053 du 04 décembre 2012, à cause de la crise. Il révèle qu’un audit est en cours de préparation pour déterminer les arriérés découlant de ces ajustements surtout au niveau des dépenses d’investissement.
Enfin, Empé indique : “Je n’ai signé aucun acte de vente, gelant du coup toutes les propositions de reformes, en attendant le rapport définitif du Bureau du vérificateur général dont les enquêtes sont en cours au niveau de la Direction général de l’Administration des biens de l’Etat.” Et d’ajouter que seuls les mandats émis en 2013, de 30, 78 milliards sont en cours de traitement sinon 2012 tout a été payé.
Le Ministre conclut en indiquant que notre trésor ne connait pas de problème de liquidité avec le décaissement de l’Union européenne avec près de 59,3 milliards de nos francs.
B. DABO
Vous devez maintenant remarquer que c’est ce journaliste Dabo, au lieu d’informer se limite à faire le griotisme avilissant.
Il doit impérativement changer de comportement.
PAUVRE JOURNALISTE, QUE POUR AVOIR DE QUOI FINR LE MOIS???
Et la troisième licence? Et la vente des crédits budgétaires à la Direction Générale du Budget?
POUR ECRIRE CET ARTICLE TU AS EU QUOI EN RECOMPENSE???TU FAIS LA HONTE DES SIENS.
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