L’inauguration de son siège, sis à l’immeuble ex Air Afrique, vendredi dernier, a consacré le lancement officiel des activités de l’Agence «Go Voyages Mali » Partenaire de «Go Voyages France », la nouvelle société bénéficie d’un chiffre d’affaire de 2 milliards de FCFA au titre de l’année 2006 pour les vols Paris-Bamako-Paris. Elle assurera autant la desserte intérieure qu’internationale avec en point de mire le transport de 30 000 passagers par an. Pour ce faire deux appareils Airbus A 321, de 220 places chacun et un Boeing 737-800 de 186 places seront mis à la disposition de la nouvelle société.
La société «Go Voyages » a définitivement pris son envol le vendredi dernier avec l’inauguration de son siège, sis à l’immeuble ex-Air Afrique. La cérémonie qui était initialement annoncée sous la présidence du chef de l’Etat a enregistré la présence de trois ministres du Gouvernement Ousmane Issoufi MAIGA : N’diaye BA, de l’Artisanat et du tourisme ; Djibril TANGARA, du Développement social et Ahmed Diane SEMEGA, des Mines, de l’énergie et de l’eau. L’on notait également la présence des représentants de Go voyages France, à savoir Nicolas BRUMLOT, le PDG, Paul JOBEN, le directeur des transports, les autorités administratives et politiques du district, avec à leur tête le Gouverneur et le maire de Bamako ainsi que de nombreux invités. C’est dans une ambiance festive que tout ce beau monde s’est retrouvé pour être témoin d’une cérémonie qui devra faire date dans les annales du tourisme malien.
Le jeune président directeur général de la société, Ben HACKO, a salué l’engagement à leurs côtés du chef de l’Etat qui avait été annoncé pour présider personnellement la cérémonie d’inauguration du nouveau siège. Il a ensuite présenté son partenaire Go voyages France, premier voyagiste français et européen et deuxième au plan mondial. Cette société, avec ses 24 vols quotidiens en direction de nombreuses destinations à travers le monde, transporte 16 millions de passagers par an et collabore avec 500 compagnies partenaires. Avec un chiffre d’affaire de 5, 000 milliards FCFA, Go Voyages France est associé principal du groupe Accor qui est lui aussi premier hôtelier mondial.
Quant à Go voyages Mali, le chiffre d’affaires qui lui est alloué pour l’exercice 2006 est de 2 milliards FCFA pour les vols Bamako-Paris-Bamako. La société devra créer 20 emplois permanents et 78 emplois non permanents, des chiffres qui seront multipliés par 4 d’ici à 2007 alors que le chiffre d’affaires devra atteindre les 7 milliards de FCFA. En terme de prévisions, la fréquence des vols passera à 2 par semaine sur la France, à partir de fin 2006. La desserte intérieure et de la sous-région (Mopti, Tombouctou, Kayes, Conakry, Libreville, Brazzaville, Cotonou) sera effective à partir d’octobre prochain.
De même, l’ouverture des lignes Bamako-Doubaï-Goundjou (Chine) via Paris et New-York interviendra dès septembre. La nouvelle société pleine d’ambition et d’optimisme compte transporter par an 30 000 passagers en direction de 1 000 destinations. Aussi, des tarifs week-end seront-ils proposés à la clientèle. Go Voyages Mali envisage également de lancer bientôt des études pour le développement des activités touristiques au Mali en partenariat avec le groupe Accor. Parlant des raisons qui ont prévalu au choix du Mali comme champ d’intervention, le PDG de Go Voyages indiquera qu’elles portent sur : la stabilité, la sécurité, la confiance qui sont des préalables indispensables à tout investissement et à tout partenariat.
Le ministre de l’Artisanat et du tourisme, Ndiaye BA, a fait remarquer que le lancement des activités de Go voyage conforte la plate-forme Bamako. Mais, a-t-il prévenu, une entreprise ne vaut que par la qualité des hommes qui la gèrent. Aussi, a-t-il rappelé l’obligation de résultat qui incombe aux responsables de la jeune société avant de les assurer de tout le soutien des autorités maliennes. Le ministre, qui a ensuite procédé à la coupure du ruban symbolique, a reçu des mains du PDG du nouveau tour opérator, Ben HACKO, un billet d’avion destiné au chef de l’Etat.
Par Bertin DAKOUO“