TOURISME : Les effets pervers

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N’Diaye Bah a échoué dans sa tentative de « développer » le tourisme malien, comme tente de le démontrer une conférence débat qui a lieu aujourd’hui à Paris sur le thème : « Tourisme durable, équitable, solidaire au Mali ».

Le Mali devient une destination touristique de premier plan. Son gouvernement est totalement engagé dans le développement de cette activité économique. L’effet pervers dont personne ne parle cependant et qui écorne sérieusement le secteur, est le gaspillage des ressources en eau, mais, surtout le fait que les bénéfices retournent au nord.

« Nous voudrions montrer qu’un tourisme plus diffus, plus proche des habitants mérite, lui aussi d’être développé. Ce type de tourisme qui va du tourisme chez l’habitant jusqu’aux petites structures hôtelières en passant par l’accueil en village impose que des Maliens en soient les initiateurs qu’il s’agisse de tourisme équitable, tourisme humanitaire ou de voyage de la diaspora venant visiter sa famille et souhaitant ensuite mieux connaître son pays d’origine. Ses retombées économiques sont plus durables et endogènes et ont moins d’effets déstructurants sur la communauté d’accueil ».

La Diaspora malienne en France se dit prête à s’investir et est un maillon essentiel dans le développement de ce type de tourisme que ce soit pour des objectifs économiques au Mali ou culturel comme réhabiliter la civilisation Mandingue, donner une image positive de son pays d’origine et fournir à ses enfants des raisons d’en avoir de la fierté.

Comme quoi, il faut des bonnes volontés pour suppléer à la défaillance de ceux qui sont payés pour le réussir.

Alexis Kalambry

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