Dans le cadre de la participation du Mali à l’édition 2007 du salon du tourisme Top Resa à Deauville (France), le Directeur Général de l’Office Malien du Tourisme et de l’Hôtellerie (OMATHO) M. Oumar Balla Touré a animé une conférence de presse le mercredi dernier dans la salle de conférence dudit service. C’était en présence des cadres du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, des représentants des agences de voyages, de la représentante du service financier du projet source de croissance de la Banque Mondiale et d’autres acteurs du tourisme.
Cette conférence était une occasion pour les responsables du tourisme d’informer l’opinion nationale sur l’importance de ce secteur dans le développement et des progrès réalisés par rapport au développement dudit secteur.
LE DIRECTEUR GENERAL DE L’OMATHO
Dans son intervention, le Directeur Général de l’OMATHO a rappelé qu’en 2002, notre pays était à cent mille touristes avec 8 208 emplois créés et pour cette année, il est passé à deux cent mille avec 16 038 emplois sans compter que chaque emploi dans ce secteur peut créer trois autres emplois. Et grâce à un investissement de 16 milliards de nos francs. Et cela comme pour dire que le secteur du tourisme est porteur. D’où la nécessité de rentabiliser le secteur à travers la promotion de la destination.
Pour cela, selon lui, il faut l’organisation des éditeurs, la participation des salons internationaux et l’organisation des festivals afin d’inciter les grands touristes à visiter le Mali. Autrement dit, pour mieux vendre le Mali, car selon lui, les salons et festivals sont des lieux de contact. Déjà, depuis trois ans, le ministère de l’Artisanat et du Tourisme appuie l’organisation des festivals comme le festival sur le Niger d’Essakan. Il a participé avec la collaboration des acteurs du secteur des salons internationaux comme à Paris, Berlin, Madrid et même la Chine qui considère le Mali comme une destination sûre.
C’est pourquoi, à en croire M. Touré, l’OMATHO et une dizaine d’agences de voyage plus des journalistes seront à Deauville (France) à partir du 24 de ce mois pour leur participation au salon de Tourisme Top Resa pour vendre les images du Mali.
Pour cela, au cours de cette participation, il y aura l’exposition des supports sur le Mali la distribution des dépliants, l’organisation des conférences pour faire la promotion des touristes afin d’amener les touristes à découvrir le Mali. Lorsqu’on sait que Deauville est le premier salon professionnel international.
L’INTERVENTION DE M. BOUBACAR NAFOGO
Cette introduction a été suivie par une intervention de M. Boubacar Nafogo, conseiller technique du ministère de l’Artisanat et du Tourisme au cours de laquelle, il a parlé de l’organisation d’un salon international de tourisme à Bamako du 17 au 19 octobre 2008.
Pour lui, plusieurs facteurs expliquent l’organisation de ce salon qui sont entre autres la volonté des autorités d’accompagner le secteur du tourisme, l’existence de quatre sites majeurs dans notre pays (Djenné, Tombouctou, pays Dogon et le site immatériel la traversée des boeufs de Dialoubé et Diafarabé) sans compter des visiteurs de la faune et de la flore (les éléphants du Gourma, le fleuve Niger…).
Il a, par ailleurs, souligné que l’organisation d’un salon international de tourisme de Bamako s’explique par la position géographique de notre pays (au carrefour de l’Afrique de l’Ouest). Il a, par ailleurs, souligné que l’objectif principal de l’organisation de ce salon international de Bamako, c’est de mettre en contact avec les vendeurs et acheteurs. Car selon lui, tous les acteurs du secteur de la sous-région seront à Bamako.
Et puisque nous n’avons pas de mer, c’est le tourisme culturel qui sera proposé. Les organisateurs auront pour stratégie, le lancement de la campagne, la présence à des salons internationaux pour la promotion du salon international de Bamako. Selon lui, Deauville est une occasion pour faire la promotion de ce salon international de tourisme de Bamako.
L’APPUI DE LA BANQUE MONDIALE
Les deux intervenants ont, par ailleurs, souligné l’appui de la Banque Mondiale, à travers son projet source de croissance dans l’organisation de ce salon international de tourisme de Bamako et de la participation du Mali au salon de tourisme Top Resa à Deauville en France.
Après les différentes interventions, le Directeur Général de l’OMATHO s’est prêté aux questions des journalistes. A la question de savoir les dispositions à prendre par rapport aux effets pervers du tourisme dans notre pays, le Directeur Général de l’OMATHO reconnaît que lors de toute rencontre de deux civilisations, il y a des chocs.
Mais la manière dont le tourisme du Mali est véhiculé permet la pénétration d’un groupe de touristes sans un grand dommage.
Il a, par ailleurs, rappelé l’existence du code d’éthique mondial du tourisme qui souligne des droits et devoirs pour les touristes et les pays d’accueil.
Dado CAMARA
21 septembre 2007
“