Mali: le tourisme en plein essor, 250.000 visiteurs en 2007 (ministre)

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GAO (AFP) – samedi 15 décembre 2007 – 19h46 – Le secteur touristique est "en plein essor" au Mali, où le nombre de visiteurs est passé de 98.000 en 2002 à quelque 250.000 en 2007, a annoncé samedi le ministre malien du Tourisme, N”Diaye Ba.
rn"Depuis 2002, nous connaissons une hausse spectaculaire dans les chiffres. Pour l”année 2002, on était à 98.OOO visiteurs, aujourd”hui (en 2007), nous sommes à 250.000 visiteurs. C”est un record, et pour la saison qui commence, nous tablons sur 300.000 touristes", a-t-il déclaré à la presse.
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rnIl s”exprimait à Gao (nord) lors du lancement officiel de la saison touristique 2007-2008.
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rnSelon le ministère du Tourisme, les recettes engendrées par ce secteur en 2007 a atteint 84 milliards de Franc CFA (126 millions d”euros).
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rnLe ministre s”est également félicité de la hausse des investissements dans ce secteur. "Ce qui est remarquable, ce sont les Maliens qui investissent. Dans l”hôtellerie, vous ne retrouverez que des Maliens à part les Libyens qui viennent d”arriver", a-t-il ajouté.
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rn"Je peux même vous dire que nous sommes en train de diversifier notre carte touristique en conduisant les touristes dans des régions comme Sikasso (sud) , Ségou (nord) et Kayes (ouest)", a-t-il poursuivi.
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rnAbordant les problèmes de sécurité dans l”extrême nord du Mali, le ministre a déclaré que "le débat sur la sécurité au Mali est un faux débat "
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rn"Nous recevons directement des vols charters ici à Gao. Les touristes vont d”ici dans des régions comme Ménaka, Ansogo et même Kidal (nord) sans escorte (militaire), a-t-il affirmé.
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rn"Il y a quelques problèmes dans l”extrême nord vers Tinzaouatène, (frontière algérienne) une région qui n”est pas encore fréquentée par les touristes", a-t-il expliqué.
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rnPays largement désertique mais à la civilisation très riche, le Mali tente de diversifier ses ressources, essentiellement l”exploitation de l”or et le coton. Les principaux sites touristiques sont le pays Dogon et la ville mythique de Tombouctou.
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rnAFP
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