Sous la pression de l’annulation de ladite licence, il s’est lancé dans une course désespérée contre la montre. Afin d’éviter vaille que vaille son annulation. Malheureusement pour lui, toutes les indications sont à son encontre. Car, en manque de ressources financières, rien ne lui sourit. Toutes ses tentatives sont vouées à l’échec. Après l’échec de son périple parisien en fin févier pour boucler le financement de son projet estimé à 55 milliards de F CFA, Compaoré s’était rabattu sur certaines banques maliennes. La semaine dernière, il a déposé ses valises à Bamako pour supplier les autorités maliennes afin d’obtenir leur caution pour financer les installations de la 3ème licence. Il s’agit de la Boad, la BCS, Cauris Bank et la Banque Atlantique.
De sources proches du dossier, cette rencontre n’a pas été fructueuse. Ces établissements financiers se sont montrés réticents car, ils sont au parfum du manque de sérieux de Compaoré dans les affaires. En plus, il n’est un secret pour personne que ce monsieur fait l’objet de 3 convocations du Pôle Economique et financier de Bamako remis à son avocat, Me Baber Gano, dans le cadre des conditions obscures d’acquisition de ladite licence selon le bureau du vérificateur général.
Précisons également que le choix de cet avocat n’est pas fortuit car, il fait parti des responsables politiques du RPM, parti présidentiel. Dans cette tentative de rapprochement de la famille présidentielle, selon nos sources, il est en train de nouer des contacts avec Karim Keïta, l’enfant chouchou du Président IBK.
Rappelons que cette tentative de rapprochement au Président fait suite à un contentieux qui l’oppose à Dionké Yaranangoré dit Babou Yara, l’un des premiers soutiens à IBK qu’il a roulé dans la farine dans la même affaire.
De toutes les façons, conformément au cahier de charge, l’acquéreur de la 3ème licence bénéficiait un avantage de 3 ans sans avoir de concurrent. C’est en 2016 que prendront fin ces avantages. Et le gouvernement s’apprêterait à lancer un appel d’offres pour la 4ème licence avant que la 3ème ne soit entrée dans sa phase opérationnelle.
A coup sûr, l’étau se resserre autour d’Apollinaire Compaoré.
Meeting des amis d’att
Quand l’ex-ministre Ahmadou Abdoulaye Diallo reste nostalgique
Apparemment, l’exil forcé du président ATT à Dakar est difficile à digérer par certaines personnes. Parmi elles, l’ex-ministre Ahmadou Abdoulaye Diallo en est une parfaite illustration. Car, invité pour délivrer son message à l’occasion de ce meeting, il a pendant plus d’une heure fait le bilan, le portrait et la biographie du président Amadou Toumani Touré. En tout cas, si les beaux discours pouvaient changer le cours de l’histoire, la famille ATT serait depuis longtemps sur les berges du fleuve Djoliba, mais hélas, l’ex Chef d’Etat se la coule douce en ce moment à Dakar en attendant son prochain retour au bercail. Alors que ses amis s’occupent aussi de leur devenir.
26 mars 1991- 26 mars 2015
Et nos martyrs dans tout ceci !
Comme chaque année et depuis 1991, on procède au dépôt des gerbes de fleurs au monument des martyrs. Une manière pour le peuple malien de se rappeler de ses martyrs morts pour la patrie et la démocratie. Mais à y voir de près, l’on a l’intention qu’on se joue de tous ses morts tombés sur le champ de la révolution pour la patrie. Pour la simple raison que ces derniers qui pensaient mettre fin à la dictature et à la gabegie de Moussa Traoré sont morts pour rien. Car, depuis le renouveau démocratique, la corruption, le népotisme et le clientélisme sont les jeux favoris de nos politiciens. Aujourd’hui, difficile à un citoyen malien d’avoir une place au soleil s’il ne milite pas au sein d’une formation politique surtout celle au pouvoir. Ah quelle injustice, nos vaillants martyrs morts pour une cause noble et juste sont en train de se remuer dans leur tombe, car leur effort n’a servi à rien. Et chaque année à cette date, on vient nous bluffer, juste par des gerbes de fleur.
Mme Christine Lagarde
«Le Mali aura mon soutien personnel et celui du FMI»
En marge de la troisième réunion FMI – Gouvernement du Mali sur la facilité élargie de crédit tenue à Washington, le ministre de l’économie et des finances Mamadou Igor Diarra a été reçu le vendredi 27 mars 2015 par la Directrice Générale du FMI Mme Christine Lagarde. Au cours de cette audience, le ministre Diarra a fait l’état des lieux de la situation (sécuritaire, politique et économique) au Mali. Il a indiqué que les réformes initiées pour une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques en cours sont en train de porter fruit avec la reprise de l’activité économique. Ensuite, il a sollicité le soutien du FMI. De son côté, la patronne du FMI a souligné qu’elle est «très sensible aux préoccupations du Mali». «Le Mali aura mon soutien personnel et celui du FMI», a-t-elle soutenu avant de poursuivre en ces termes: «Je vous encourage pour votre détermination et pour votre engagement pour le Mali. Avec vous, nous allons repartir sur de nouvelle base. Pour tout vous dire, je suis très heureuse de votre nomination comme ministre de l’Economie et des finances». Il s’agit là incontestablement d’une note encourageante qui augure de lendemains prometteurs dans les relations entre le Mali et les institutions de Bretton Woods.
Élections consulaires du conseil malien des chargeurs :
Deux prétendants pour un fauteuil
Le conseil malien des chargeurs (CMC) organisera les élections consulaires pour le renouvellement de ses instances le 25 avril prochain. Ils ne sont que deux prétendants en lice pour occuper le fauteuil de président de l’institution. Il s’agit du président sortant, Ousmane Babalaye Daou, et de Souleymane Baba Traoré, président du syndicat des transitaires du Mali, PDG de l’entreprise TMS Sarl. Si le premier compte sur son bilan flatteur pour rempiler, le second lui compte sur les acteurs auprès de qui il aurait une bonne aura. Comme atouts, le président sortant a un bilan positif qui plaide largement en sa faveur. Mais aussi, les nouveaux chantiers qu’il a ouverts, à savoir la construction d’un nouveau siège dont la première pierre a déjà été posée, la poursuite de la réouverture des représentations du CMC dans les pays côtiers, entre autres. Le second, lui, dispose également d’atouts qui font de lui un challenger très sérieux. Il s’agit entre autres de la masse syndicale dont il dispose et un programme ambitieux et alléchant qui pourraient faire basculer la donne en sa faveur.