Le tourisme au point mort à cause de l’incident survenu au Nord-Mali : Les patrons d’agences de voyage et de tourisme demandent la sécurisation de l’axe Douenza-Tombouctou

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Les chefs d’agences de voyages et de tourisme, trè s irrités face aux retombées des derniers événements survenus au Nord-Mali (enlèvements d’Européens et assassinat de l’un d’entre eux) sur leurs affaires se sont réunis la semaine dernière dans la salle de l’Office malien de tourisme et de l’hôtellerie (OMATHO) en vue de peaufiner une  stratégie d’action contre la gestion laxiste de cette crise.

Le Directeur de Elkunti, Harber Kunta, a indiqué que depuis le dramesurvenu dans la partie septentrionale du Mali, les tours opérateurs (TO) craignent de venir au Mali. Ceux-ci considèrent que l’insécurité règne en maitre dans cette partie du pays et surtout sur l’axe Douentza-Tombouctou considéré comme le plus dangereux. Quand le ministre du tourisme les rassurera que la sécurité est garantie sur cet axe, ils vont inviter les tours opérateurs à reprendre leurs activités.

Car, ils ont déjà payés tous leurs frais, mais ils sont maintenus dans les pays émetteurs à cause de l’insécurité grandissante aux lieux touristiques.

Harber Elkunti a affirmé que les agences de voyage considèrent que la crise que vit actuellement le secteur touristique est  mal gérée par le gouvernement tout en  indiquant qu’il existe un problème de communication entre le ministre du Tourisme et de l’artisanat et les agences de voyage et de tourisme.

Selon lui, les agences de voyage et de tourisme demandent au gouvernement malien de sécuriser l’axe Douentza-Tombouctou en y mettant une escorte militaire. Il a invité les promoteurs de voyage à s’unir pour enfin gagner la lutte.

Selon un chef d’agence, Mr Koné, après avoir rencontré le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Mohamed El Moctar, il a été recommandé de prévoir une visite des sites avec les médias afin de s’assurer et rassurer de l’effectivité du dispositif sécuritaire, réactiver les comités régionaux et locaux de sécurité. Il a demandé aux promoteurs de voyage  d’observer d’abord le résultat de ces recommandations. Le maire de Saga, Ali Dolo, a invité la société civile à prendre sa responsabilité. Elle ne doit aucunement baisser les bras pour attendre une solution de la part du gouvernement. Pour lui, ce qui s’est passé au nord-Mali est regrettable.

 

Les débats ont été houleux entre les partisans d’une grève (marche) immédiate et ceux qui prônent une grève à long terme. Finalement, une commission a été mise en place pour peaufiner une stratégie de lutte.                      

 

 

Falé COULIBALY

 

Stagiaire


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