1994-2019. Le Groupe Azalai, créé par Mossadeck Bally, a 25 ans. La haute hiérarchie du Groupe a donc décidé de célébrer les vingt et cinq bougies dans toutes les capitales africaines où se trouvent un de ses complexes comme le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée Bissau, en Mauritanie. Le Mali, le berceau du Groupe Azalai avec quatre Hôtels à Bamako, a abrité, pour la circonstance, le lundi 22 Avril 2019, dans la salle Benson d’Azalai Grand Hôtel, les festivités de l’anniversaire de la naissance du Groupe, à travers une conférence de presse, animée par le Directeur général du Groupe Azalai, Mohamed Ag. Le Bilan Marketing et commercial, le bilan des ressources humaines, le plan de sécurisation des hôtels, le déroulé ou programme des activités du 25ème anniversaire du Groupe, ont été entre autres points développés par le directeur général du Groupe Azalai et son équipe.
Cet anniversaire, indique Mohamed Ag, est pour Azalai un moment de partage avec non seulement ses clients, mais aussi avec ses collaborateurs. « Durant la semaine, dit-il, seront organisées des activités au sein des hôtels du Groupe Azalai de Bamako. Seront l’honneur lors de ses activités comme des moments de partages entre la direction et les collaborateurs et les clients. Il y aura aussi des actions sociales dans chacun des hôtels, notamment à l’endroit des orphelinats, des hôpitaux, etc. La semaine d’anniversaire se bouclera par un dîner Gala au cours duquel Azalai fera profiter de nombreuses offres exceptionnelles, surprises et festivités à ses clients », a fait savoir le DG et son équipe.
Concernant le bilan de Marketing, de 1994 à nos jours, il a été noté que le Groupe a beaucoup évolué, s’est affirmé, s’est ouvert au monde entier en décidant de vendre à la fois le tourisme et l’hôtellerie dans les salons internationaux. Ce qui, selon les conférenciers, a fait augmenté la clientèle, le loisir, le Web, etc. Cela a fait aujourd’hui aussi que 50% des clients sont de l’espace subsaharienne dont 42% sont au Mali, 23% en Côte d’Ivoire et 12% au Bénin.
Sur le bilan des ressources humaines, le directeur des ressources humaines du Groupe Azalai, Sidy Bally, a mentionné que cette percée du groupe est faite grâce à l’engagement des hommes des femmes et hommes qui travaillent en son sein. De 75 collaborateurs en 1994, le Groupe, dit-il, est à plus de 4000 emplois directs et indirects à travers la sous région. «La réussite du Groupe aussi, ajoute Sidy Bally, c’est parce qu’il a mis l’accent sur les jeunes. C’est grâce aussi à la politique de formation qu’on a adopté dont le ratio de 1% dé notre chiffre d’affaires est injecté. Valoriser les compétences à l’interne pour permettre aux collaborateurs de faire leurs carrières. Nous avons opté pour la digitalisation du processus RH pour une prise de décision rapide. Le Groupe a crée une école Hôtelière à Bamako grâce à son succès », a souligné Sidy Bally.
Sur le plan sécuritaire, disent les conférenciers, des dispositions sont prises dans toutes les unités hôtelières pour protéger nos clients.
La particularité du Groupe Azalai, répond le DG Mohamed Ag aux médias, est pour nous, d’être en Afrique, d’être des africains, d’avoir abandonné tout pour cette activité, ce métier. C’est aussi, dit-il, de faire des hôtels destinés aux africains. Et comme stratégie pour aller de l’avant, pour résister, ajoute Mohamed Ag, c’est de faire des choses pour que les clients qui viennent d’ailleurs ne trouvent pas ce qu’ils connaissent en Europe, Etats Unis, et autres. «Bref, ont fait en sorte que les étrangers découvrent les cultures africaines», dit le DG du groupe.
Répondant sur le bilan financier du Groupe Azalai, Mohamed Ag, a été moins bavard sur le sujet. « Si les choses n’allaient pas bien, on allait fermer boutique. Ça va», a –t-il laissé entendre. Cela malgré les difficultés rencontrées dans la plupart des pays. «La première difficulté pour nous était morale (il nous fallait relever cela ce défi). La seconde c’était au mali, en 2012 avec la crise. On était obligés de fermer deux de nos complexes et licenciés nos collaborateurs qu’on a formés pendant 20 ans. En Guinée Bissau, aussi, en 2012, avec le coup d’Etat, on a été obligé de nous défaire de collaborateurs. La troisième a été la destruction du notre complexe du Burkina Faso lors de la révolution populaire contre le régime du président Blaise. Là aussi, il fallait faire des licenciements forcés pour pouvoir tenir», a énuméré le DG.
Des chantiers restent ouverts pour le Groupe. L’ouverture des prochaines unités hôtelières à Sélingué au Mali, Dakar au Sénégal, Niamey au Niger, Conakry en Guinée, Lomé au Togo, etc.
Hadama B. Fofana