La campagne pour l’élection des sept perles du monde bat son plein. Tombouctou figure sur la liste des 21 finalistes. Elle compte adhérer au rang des nouvelles merveilles de la planète Terre.rn
Une commission nationale d’organisation des Sept merveilles du monde vient de voir le jour. Mission : informer, sensibiliser et inciter les Maliens, de l’intérieur et l’extérieur, a voté massivement pour la cité des 333 Saints à l’occasion du choix des sept merveilles du monde. Son président n’est personne d’autre que le professeur Baba Akib Haïdara. Pour atteindre son objectif, il entouré du professeur Bakary Kamian, Sekou Moulaye Haidara et M. Soumaré. Ce staff digne de nom a rencontré la presse, il y a quelques jours, au Centre international de conférence de Bamako.
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Pour Baba Akib Haïdara, les merveilles attiraient par l’ingéniosité de leur conception. «Sur la liste des 21 candidats, nous avons observé que 8 finalistes sont logés en Europe, 6 en Asie, 4 en Amérique latine, 2 dans les Etats arabes et 1 en Afrique au sud du Sahara. Il s’agit bien sûr de Tombouctou. A Tombouctou, vous n’allez pas voir la tour Eifel ou l’Arc de Triomphe, mais des sites historiques. Les initiateurs vont filmer les sites et monuments pour les besoins des électeurs. Si nous ne voterons pas pour nous-mêmes, je ne vois pas une autre personne qui le ferait à notre place. Car, les autres voterons pour eux même».
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Les Sept merveilles du monde est un projet à caractère culturel populaire intitulé «les Nouvelles sept merveilles du monde (N7W)». C’est une initiative du cinéaste Suisse Bernard Weber qui s’est en fait inspiré des Sept merveilles de l’antiquité. Son projet concerne toutes les aires géoculturelles réparties dans le monde. Il s’adresse personnes qui s’intéressent au monde actuel, à la rencontre de l’autre, à la découverte de nouvelles matérielles et immatérielles de l’humanité. Parmi divers monuments et sites existants actuellement à travers le monde, l’objectif est de désigner ceux qui pourraient mériter l’appellation de nouvelle merveille. Le mode de désignation s’axe le vote via l’Internet. A travers ce processus électif à l’échelle de tous les continents, un comité co-présidé par Bernard Weber et Fédérico Mayor, ancien directeur général de l’Unesco, a déjà présélectionné 21 candidats sur 200. C’est parmi ces finalistes qu’il s’agira maintenant de choisir, via l’Internet, les sept candidats qui seront proclamés, cette année, comme les nouvelles merveilles du monde.
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Dors et déjà, nous invitons tout les Africains en général et particulier les Maliens surtout les étudiants et les élèves a voté pour Tombouctou, seul site présélectionné en Afrique au sud du sahara. Vous avez la possibilité de voter par téléphone avec telvote@n7w.com et par Internet sur www.n7w.com.
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L’impact de ce vote pour le Mali sera énorme. D’autant qu’il s’agira de montrer aux occidentaux qu’il y avait une civilisation au Mali, en Afrique, bien avant l’arriver du colonisateur.
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Tombouctou compte sur tout le monde pour figurer parmi les sept merveilles du monde !
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M. DABO
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La mosquée de Djenné a 100 ans
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La moquée de Djenné a désormais un siècle. Il s’agit de la mosquée historique de Djenné, nouvelle version. L’actuelle moquée de la ville est bâtie sur les ruines de l’ancienne maison de Dieu érigée en 1907, grâce à l’appui du commandant William Ponty.
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Selon Almamy Korobara, l’actuel imam de ladite mosquée, le commandant Ponty aurait, au cours de son séjour dans cette ville sainte, demandé aux érudits de la localité de l’aider à devenir gouverneur du Soudan. Son vœu, nous précise notre interlocuteur, sera exaucé. Notre commandant devienu gouverneur, pour récompenser ses mandants résolument tournés vers Dieu, usa de son pouvoir pour aider à la réhabilitation de l’unique mosquée de la ville. Cette maison de Dieu traîne la même réputation religieuse que sa sœur jumelle de Tombouctou. Toutes deux appartiennent aux patrimoines historiques de l’Unesco.
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La mosquée de Djenné est vieille. Son histoire se confond avec celle de la ville. Sa première fondation date de 1240. Elle se trouvait sur l’actuel site de l’école. Ce n’est que plus tard, sous le règne du roi Koï Koumounou, fétichiste de son état, impressionné par les qualités des érudits de Djenné, que la mosquée fut transférée. Devinez où ? Dans le palais de Koï Koumounou. Comme pour dire que l’actuel site de la mosquée fut d’abord le palais d’un des rois les plus animistes de Djenné, converti à l’Islam. Encore, un autre signe des temps !
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Certainement, l’Unesco et les autorités du Mali ne fermeront pas les yeux sur le centenaire de la Mosquée de Djenné.
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Abdoulaye Diarra
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