Orange Mali, en partenariat avec l’Agetic a organisé à la Bibliothèque nationale le 24 décembre 2015, la seconde édition d’E-festival 2015. «Les TICS dans l’éducation : plus qu’une nécessité, une urgence», était le thème retenu pour la circonstance. La conférence qui a réuni élèves, étudiants, enseignants, professionnels de TIC, était présidée par Mme Mariko Assan Symbara, représentant le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement. Elle avait à ses côtés Anouk Bertucat, directrice de marketing d’Orange Mali.
Le choix du thème se justifie par le fait les Tics permettent aux élèves, étudiants, enseignants de faire des recherches afin d’approfondir leurs connaissances. « En sommes, c’est un outil de recherche de développement qui propose une gamme de solution», explique Moussa Dolo, DG de l’Agetic.
Les organisateurs ont fait recours à l’expertise de plusieurs panélistes sous l’autorité du modérateur Mamadou Diallo, pour aborder le sujet. Mme Koné Awa du Rocare (Réseau Ouest et centre africain de recherche en éducation) a abordé le sujet sur l’usage des téléphones mobiles pour l’alphabétisation des filles et des femmes dans les pays membres du Rocare. «L’alphabétisation est vitale à travers les Tic et peut promouvoir les droits des filles et femmes et les aider à s’autonomiser», a-t-elle déclaré.
Bakary Kouyaté a abordé le sous thème «le cyber espace de l’éducation du groupe scolaire de Boulkassoumbougou : Initiative d’Internet socialty». Il a expliqué la création du logiciel Limmorgal. Mahamadou Haidara a expliqué la production des documents pédagogiques numériques au groupe scolaire de Boulkassoumbougou.
Dr Mahamadou Souleymane Sangaré s’est appesanti sur le projet «Editmath.net» de l’Ensup qui produit et diffuse des ressources numériques gratuites de mathématiques. Et Adama Sangaré de l’Agetic a expliqué les multiples projets cyber éducation. Les régions de Mopti et de kayes ont suivi la conférence en direct. Il ressort des discussions que les problèmes des TICs est plutôt une question de moyen et non de manque de volonté d’apprendre des gens avec l’outil.
D’où l’interpellation des autorités et agences de téléphonies afin de revoir le coût à la baisse. A l’issu des discussions, des recommandations ont été formulées: créer un réseau national de la recherche et de l’éducation, détaxer pendant 10 ans les équipements et services Tic en révisant la nomenclature douanière actuelle, créer une cellule Tic à l’éducation nationale pour travailler avec l’Agetic à la mise en œuvre de la future politique sectorielle Tic et éducation, etc.
Hadama B. Fofana