Le dernier rapport du vérificateur général ne finit pas de faire des vagues. Dans sa dernière interview accordée à RFI, le 24 décembre, Amadou Ousmane Touré est plus explicite sur deux dossiers : la gestion du PMU et l’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile au groupe Planor Monaco Telecom. Selon lui, le gouvernement devrait tout simplement annuler la procédure de la troisième licence et reprendre sur des bases saines. Peut-il en être autrement à l’ère du pouvoir élu d’IBK qui prône la transparence dans la gestion des marchés publics ?
Amadou Ousmane Touré ne lésine pas sur les mots pour enfoncer le clou, « ce sont essentiellement les services chargés de l’assiette, les services chargés du recouvrement », qui sont les plus ancrés dans la corruption et le détournement des deniers publics : les services fiscaux, les services douaniers, les services domaniaux, des services qui aujourd’hui reçoivent des fonds des partenaires techniques et financiers comme des services sociaux, sanitaires, des services de l’éducation. Mais l’un des grands scandales du régime de transition, c’est l’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile au groupe Planor Monaco Telecom.
L’autorité ad-hoc du ministère de la Poste et des Nouvelles technologies, sous la tutelle du ministère des Télécommunications pour appuyer le processus du dossier d’appel d’offre était « matériellement incompétente ».
Il y a eu favoritisme, lors de l’attribution de la troisième licence. « Toutes les fois qu’il y a violation d’une règle de passation des marchés ou de délégation au service public au point qu’on ait besoin démontrer qu’il y a eu enrichissement, qu’il y a eu transfert d’argent, le fait de violer une disposition constitue en soi un délit de favoritisme. Mais nous ne l’avons pas retenu. Nous avons laissé cette recommandation ouverte. Il appartiendra au procureur d’entamer des poursuites et de décider s’il peut retenir le qualificatif de favoritisme ou pas»,a commenté le Vérificateur général Amadou Ousmane Touré.
Concernant la déclaration en juin dernier, du ministre de l’Economie de l’époque, Tiéna Coulibaly, qui affirmait que tout le processus sur cette troisième licence avait été conduit conformément aux dispositions du Code des marchés publics, le Vérificateur général pense que le ministre était certainement de bonne foi. Mais il s’est trompé quand même. Doit-on croire que le ministre des Finances a été affecté par la crise en cours qui a perturbé les finances de l’Etat et l’économie ? Pour l’ancien procureur ou juge anti-corruption, « le gouvernement devrait annuler la procédure et reprendre sur des bases saines ».
A l’époque où cette troisième licence a été attribuée, le Mali était gouverné par un Triumvirat constitué par le président Dioncunda Traoré, le Premier ministre Modibo Diarra et le capitaine Sanogo, et on s’interroge sur leur part de responsabilité dans ce grand scandale décidé en conseil des ministres.
Les rapports du Vérificateur donneront-ils désormais lieu à des poursuites judiciaires ? Selon lui, rien ne sera plus comme avant, le temps est à l’action. « Moi-même, je suis magistrat de formation. Nous avons créé à cet effet une cellule juridique au niveau du bureau. Ils montent les dossiers, afin que le procureur puisse être bien saisi », explique Amadou Ousmane Touré.
Il est fort possible que des responsables du régime de transition aient à rendre compte à la justice, « parce que nous visons de expressément les noms des gestionnaires. Nous ne laissons pas le flou sur les gestionnaires identifiés », a dit le Végal. Le Vérificateur général a confirmé au niveau du Pari mutuel urbain (PMU), de 34 milliards de francs CFA de pertes. Cela représente quelque 3 % du budget de l’Etat du Mali. « Personnellement, et ceci n’engage que ma propre personne, je pense que le ministère de l’Economie et des Finances de la République du Mali devrait mieux veiller sur ses intérêts, au niveau du PMU. Je ne dis pas que le ministère de l’Economie et des Finances a une quelconque part de responsabilité, pénale ou administrative. Je dis que l’intérêt d’un suivi, d’une évaluation des intérêts de l’Etat, est absolument nécessaire », a expliqué le Vérificateur général.
B. Daou
Monsieur le VEGAL, nous savons tous d’où vous venez et comment vous avez eu accès à ce poste. Alors, pas de poudre aux yeux !!!
Soyez professionnel M. Daou, le processus a commencé depuis sous ATT avec la mise en écart de l’AMRTP, le vérificateur était pourtant sur place. Pourquoi n’a-t-il pas dénoncé depuis ce temps? Aujourd’hui une reprise du dossier n’arrangerait nullement le Mali. Tout bon gestionnaire doit être animé par l’intérêt général.
A ce rythme il va falloir juste confier la gestion de ce pays à ces “contrôleurs” et “vérificateurs” infaillibles incorruptibles qui ont fait leurs preuves partout ils sont passés.Ils ont le beau rôle mais un peu de sens de dignité et de responsabilité surtout si on est loin d’être un bel exemple.Une attribution de licence n’est pas un achat de pièces détachées de véhicules.
le verificateur se dévoile petit à petit il a choisi ses coupables.Le vrai scandale de ce rapport est qu’on trouve juste qu’une commission intergouvernementale créée pour suivre dans un domaine aussi technique que les télécom le processus d’attribution d’une licence n’était pas fondée et qu’il fallait confier cela à un dfm.Que le verificateur nous dise quelle est la composition de cette commission pour que l’opinion puisse se faire une idée sur la transparence ou non du processus par rapport à une attribution confiée à une institution ou à un dfm. Ne tombons pas dans le juridisme futile et pueril pour jeter le discrédit sur les cadres de ce pays et l’Etat malien surtout sur les ondes de radio internationale.n tout état de de cause il est important que les nouvelles autorités soient vigilantes.La position du végal n’engage que lui.Notre pays à besoin d’investisseurs prenons garde et éviter qu’à travers des arguments farfelus on suscite des décisions insensées mais cela est malien
Inchallah, je reve de créer le club anti-corruption la plus efficace de l’Afrique………Tout le monde parle au nom de la jeunesse…Dès élu, personne ne pense du bien de cette jeunesse……..Raison pour laquelle certains de nos camarades quittent l’afrique au peril de leurs vies…..Certain se font enroller par des narco trafiquants au nom d’une réligion dont personne na jamais vu un saint noir……..Ces réligions sont les fondements de l’imperialisme europeens et orientaux……..Donc l’Afrique n’a et ne devrait avoir de réligion que les statuettes …….Ce club anti corruption serait independant. Un club de soutien au président de la république et non à un departement. Car ils risquent de tuer le poussin dans l’oeuf………………….Notre prémiere réunion se tinedra inchallah le 29 Decembre………..Nous filmerons, nous photographerons, nous enregistrerons certaines conversations et nous ferons le bilan chaque mois et soumettrons nos recomandations au président de la république……….Un club bénévol et apolitique……Que Dieu aide le Mali
Bonjour Monsieur LE vérificateur,
Je suis parmi des Maliens qui ont apprécié à juste titre votre rapport bien élaboré avec des manquements bien indiqués .Monsieur je trouve que tu glisses vers l’opportunisme ,le rôle du VEGAL est de faire des constats , et proposer des recommandations, et c’est à la justice de s’occuper des poursuites .j’ai été très déçu de ta prestation sur RFI avec tes prétentions de faire les poursuites à l’avenir .
il ne faut pas embrouillé LE PRESIDENT IBK de vos salades .
walaye vous avez raison! il tombe dans le populisme! il a été le premier procureur anti corruption! de grâce allez y voir sa maison à kalaban! j’ai appris de source sûre qu’il a pris de l’argent avec Komé
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