La salle de conférence de la Maison de la presse a abrité le 25 Aout 2016 la conférence de l’Association malienne des revendeurs des cartes de recharge (AMARCR). La conférence était animée par le président de l’association M Hamedy Dramé.
L’AMARCR est une association apolitique et à but non lucratif créée en 2010 et a pour objectifs de défendre les intérêts de ses membres(plus de 100 000 membres) sur toute l’étendue du territoire national. Elle rassemble les revendeurs de cartes de recharge de l’ensemble de la chaine de distribution pour mieux les orienter et bien défendre leur droit, formaliser le secteur de la vente de carte de recharge, valoriser le commerce informel en secteur pourvoyeur d’emplois et afin de lutter contre le chômage.
Selon M Hamedy Dramé président de l’association, cette conférence fait suite aux grèves passées. Elle vise à informer la presse par rapport à la politique de destruction de l’emploi de l’opérateur orange Mali. Pour lui, après un bon moment de collaboration avec orange Mali jusqu’en 2012, rien ne va plus entre eux. Depuis 2012 la chaine de distribution des cartes de recharge et de Nafama est bouleversée par un nouveau système. Ce système porte sur le zoning, la réduction de la marge, l’exclusivité la limitation dans l’approvisionnement des produits, la fermeture des puces. Tous ces problèmes créent le chômage. Par rapport à la réduction de marge sur les cartes de recharge et de Nafama il était convenu avec Orange d’attribuer 10% aux nationaux avec comme répartition: les partenaires bénéficient 3%, les demi-grossistes 2% et les détaillants 5% aujourd’hui les demi-grossistes se sont vus leurs marges diminuées.
Le conférencier soulignera également que pour étouffer les demi-grossistes et les pousser à abandonner le travail aux profits de leurs nouveaux agents communément appelés les CI, Orange a réduit l’approvisionnement des demi-grossistes, l’exemple frappant est que les demi-grossistes qui veulent acheter 1 000 000fcfa de crédit Orange les donnent 50 000 fcfa ou 100 000 fcfa sans explication. Certainement cette politique consiste à créer un conflit entre les demi-grossistes et leurs clients pour que les CI, incapable de concurrencer les demi-grossistes puissent régner sur le marché.
L’AMARCR demande le gouvernement de mieux s’impliquer pour sauver les 100 000 emplois.
BDW