Téléphonie : « Alpha Telecom Mali » sème le bordel à Bamako avant même son installation

1
Alpha telecom

Hier dimanche, les cadavres, ou du moins, les corbillards étaient interdits d’accès au cimetière de Niarélà, ou presque. Et pour cause. Le nouvel opérateur de Téléphonie « Alpha Telecom » avait décidé d’effectuer des travaux là, au mépris des réalités sociétales.

La chaussée complètement retournée, des trous béants, des routes coupées rendant la circulation impossible, l’atmosphère irrespirable. Tel était le spectacle, dimanche dernier en commune II du district. La nouvelle société de téléphonie Alpha Télécom Mali est passée par là.

C’est l’axe communément appelé dans le quartier «Chou-Carré» ou «le carré des morts» (itinéraire des corbillards venant de Médina-Coura, Missira, Bagadadji, Darsalam, etc.) qui a été, dans un premier temps, obstrué par les jeunes manifestants de Bagadadji suite au refus de la mairie d’enlever les ordures.

Comme s’ils voulaient profiter de l’aubaine, les ouvriers de la société de téléphonie Alpha Télécom Mali, ont totalement bloqué le passage en creusant deux fossés parallèles. Ils ont du coup sérieusement endommagé l’asphalte. Les trous doivent rester en l’état jusqu’à l’installation des câbles. Les cadavres vont donc devoir attendre. Ce, sans compter le risque d’accidents, donc le risque d’augmentation des cadavres.

Mais l’on comprend. Il paraît qu’ils paient bien, les opérateurs de téléphonie. Alors, tant pis pour les populations !

Tom

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. POURQUOI NOUS MALIENS SOMMES INTOLÉRANTS A CE POINT ? PEUT ON FAIRE DES OMELETTES SANS CASSER LES OEUFS, SI VOUS N’AVEZ RIEN A ÉCRIRE SUR VOTRE TORCHON, TAISEZ VOUS SVP ESPÈCE DE JOURNALEUX. CE SONT DES COMPORTEMENTS COMME CA QUI ONT AMENÉ LE PAYS OU VOUS SAVEZ.
    ALPHA VA CRÉER DES EMPLOIS POUR NOS ENFANTS, ET ILS PAIERONT LES IMPÔTS. ALORS DE GRÂCE FOUTEZ LA PAIX AUX GENS ET ALLEZ Y APPRENDRE A TRAVAILLER CORRECTEMENT EN ÉCRIVANT DES ARTICLES UTILES ET NON DES CHIFFONS.

Comments are closed.