Les bamakois sont-ils en passe de devenir des téléphono-dépendants ? Telle est la question que se pose le commun des mortels.
Aujourd’hui, l’engouement des maliens pour cet appareil ne laisse personne indifférent. Et pourtant la majeure partie des proprios ignore comment exploiter les multiples avantages que nous offrent ces appareils, en plus des Allo Allo. Ces avantages sont non seulement liés à des facteurs économiques et temporels, mais aussi parce qu’il est pratique moins encombrant. Lorsqu’il est bien utilisé il rend d’incontestables services, depuis les appels aux tchatches en passant par la musique, les clips ainsi que le filmage des cérémonies ou autres événements familiaux. Par contre quand il est mal géré, il risque de nous transformer en esclave électronique jusqu’à nous pousser à une dépendance, à cette novelle drogue
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De nos jours, le bluetooth crée par le fabriquant suédois Ericsson est un véritable problème de société puisqu’il est devenu du coup l’instrument de fraude par excellence des étudiants. C’est application qui offre la possibilité d’envoi des SMS (short message system), des clips ainsi que des sons gratuitement par l’entremise d’une simple activation du système. Il est également utilisé à d’autres fins néfastes tels les atteintes à la vie privée et à la réputation des personnes.
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Bref, les dérives en matière de téléphone portable sont nombreuses et cela sont rendues possibles grâce à l’absence de réglementation adéquate. Par ailleurs, cette vague déferlante du téléphone renvoie à la nécessité de mise en place de nouvelles règles de politesse et de savoir-vivre afin d’épargner à l’entourage les sonneries intempestives et ce par son interdiction dans les lieux publics. Communiquer c’est bien mais savoir où communiquer est encore mieux.
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D. Maïga, stagiaire
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