Télécommunications: Le torchon brûle entre revendeurs de cartes téléphoniques et Orange Mali

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Une conférence de presse, aux allures d’un meeting politique, a été organisée le mercredi  dernier à la Maison de la presse, par l’Association Malienne des Revendeurs de Cartes de Recharge (AMARCR).

L’objectif était d’informer l’opinion nationale et internationale sur les problèmes auxquels les revendeurs,  plus précisément les revendeurs de la recharge Nafama,  sont confrontés notamment la non possibilité d’effectuer des transferts. La conférence était animée par Mohamed Dramé, président de l’A.M.A.R.C.R en présence de plusieurs membres de son Bureau.

Rien ne vas ne plus entre  les revendeurs de cartes de recharge nafama  et Orange-Mali. Ils sont  mécontents de l’attitude de l’opérateur de téléphonie Orange-Mali. Ainsi, ils étaient nombreux, ce mercredi, à monter au créneau pour dénoncer la décision et de prendre à témoin l’opinion publique eu égard à leurs préoccupations.

Dans son intervention, le Président de l’Association M. Mohamed Dramé a brièvement expliqué la source du mécontentement des revendeurs de cartes de recharge. Il  s’agit  de deux problèmes majeurs. D’un coté il ya ceux qui peuvent vendre, mais  qui n’ont pas accès au produit. Par exemple un demi-grossiste a la possibilité de payer  un million, mais quand il se présente à  un master d’orange on ne  lui vend que 50 000FCFA.

Le deuxième problème est que les demi-grossistes n’ont plus la possibilité de vendre à leurs clients qu’ils ont acquis depuis des années. « Chez certains les puces sont  complètement fermées. « Depuis le 05 mai, moi personnellement je n’avais plus la possibilité de vendre avec ma propre puce revendeur, aucun demi grossiste n’est à l’abri de ce problème »,  a déploré un jeune revendeur.

Pour l’heure, l’association a entamé une démarche pour  rencontrer les responsables d’Orange, afin  qu’ils leur  viennent en aide.

« Comme ils n’ont pas été sensibles à cette démarche, nous avons décidé d’aller à 72 heures de grève au cours de la quelle nous allons essayer  de sensibiliser  les clients pour  nous accompagner »,  a indiqué le président de l’association.

L’Association, faut-il le rappeler, compte environ  5000 jeunes avec un chiffre d’affaire  de plusieurs milliards de nos francs. Ainsi, l’Association s’inquiète que si cette situation perdure, plusieurs d’entre eux pourraient se  retrouver au chômage.

Amadou Tidiane Dansoko

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