La 20e Assemblée générale annuelle de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (Artao) a débuté, ce mardi 28 mars, à Bamako. La cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide du secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alkaïdi Amar Touré.
L’Assemblée générale annuelle de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (Artao) qui se tient tous les ans, vise à jeter un regard sur les actions entreprises ainsi que les efforts consentis pour les organes de l’Artao sur une année. C’est aussi l’occasion pour les Etats membres de renouveler le bureau du Comité exécutif et de donner de nouvelles orientations à travers l’adoption du budget et du plan stratégique.
Conformément à l’ordre du jour du secrétariat général de l’Artao, la 20e Assemblée générale annuelle abordera les points les points suivants. Il s’agit entre autres de l’établissement d’un bureau, la mise à jour sur les points d’actions de la 19e Assemblée général, les points relatifs aux activités du Secrétariat exécutif de l’Artao en 2022, les points sur la mise en œuvre de l’itinérance régionale, la présentation et ratification de la révision de la constitution de l’Artao, etc.
Le secteur des télécommunications, un levier crucial de développement économique et social
Ces réformes avec leurs résultats ont véritablement favorisé plus de maillage des réseaux dans les pays et plus de services. Des efforts sont aussi faits au niveau des tarifs et de la satisfaction des abonnés. Toutefois, il reste un long chemin à parcourir, a souligné le secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration. Alkaïdi Amar Touré est tout de même convaincu que c’est en agissant de concert « que nous atteindrons nos objectifs assignés ». Cette 20ème Assemblée annuelle doit jouer un rôle primordial dans ce processus, a-t-il précisé.
Pour sa part, le président de l’Artao, Sékou Oumar Barry a indiqué que le secteur des télécommunications est identifié comme levier crucial de développement économique et social. Il est à ce titre reconnu que la densité et la qualité du réseau des télécommunications ainsi que de l’intensité de l’utilisation et l’usage de ses produits et services sont des indicateurs de premier ordre pour le développement économique.
C’est dans ce cadre que Sékou Oumar Barry a plaidé pour la mise en place d’un mécanisme de suivi rigoureux et l’harmonisation de cadre législatif et réglementaire sur fond de partage d’expérience, de pensée et d’accompagnement et d’innovation pour répondre aux défis communs. Il a indiqué que l’association depuis sa création en 2002 à Bamako, a travaillé sans relâche à l’amélioration des conditions de vie de la population. Il faut rappeler que la 20e Assemblée générale annuelle s’achèvera ce mercredi 29 mars.
Composée de 16 États dont les 15 Etats de la Cédéao auxquels s’ajoutent la Mauritanie, l’Artao représente toutes les Autorités de régulation nationale des télécommunications dans la sous-région ouest-africaine dont le siège se trouve à Abuja au Nigéria.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net