Au moment où les autorités maliennes et tout le peuple du Mali se targuent de sa communication nationale, des démons pétris dans l’ombre, en perte de vitesse à travers le monde, cherchent à asphyxier notre opérateur de télécommunication national. Ainsi, de plus en plus, on procède à la résiliation des contrats Sotelma-Malitel par les sociétés à capital français. L’Etat va-t-il rester indifférent face à cette situation ?
rn
rn Mondialisation n’étant pas synonyme de recolonisation, libéralisme n’étant pas synonyme de laisser aller, les autorités maliennes doivent, dès à présent, prendre cette affaire à bras le corps. Car, tout pays responsable préserve les intérêts de ses citoyens. Alors, avant la privatisation de la Sotelma-Malitel, il est opportun d’y veiller convenablement afin de ne pas l’anéantir au préalable.
rn
rn Cependant, si l’on n’y prend pas garde, les démarches entreprises par les sociétés à capital français sont de nature à mettre cette société en faillite. Car, depuis un certain temps, le constat est patent que les lignes fixes et mobiles Sotelma-Malitel sont résiliées au profit de celles de Orange. Qui, à n’en pas douter, est une filiale française dont l’objectif n’est autre, en Afrique, que d’amasser nos économies pour la France. Une recolonisation bis, car celui qui gère tes voies de communication te gère. Cette pratique d’un autre temps s’intensifie de plus en plus. Elle ayant débuté par l’Ambassade de France, l’hôtel de l’Amitié et le groupe CFAO. Comment peut-on croire à une aide française de développement de l’Afrique ? Comme l’a martelé l’artiste, «Le blanc (français) ne fait rien pour rien ». D’abord, s’implantant au Mali, par analogie afin de tromper le peuple, Orange est arrivé en Ikatel (sous entendu ton téléphone). Après avoir acquis une certaine notoriété, en vue d’assouvir ses intentions, Ikatel disparaît au profit de Orange. En défaillante à travers le monde.
rn
rn Ce nouveau système de recolonisation nous rappelle d’ailleurs le cas de SAUR avec l’EDM. SAUR ayant totalement pillé l’Etat à son seul profit. N’eut été la vision du Président ATT, notre pays allait en pâtir très durement. Afin de ne pas subir les mêmes désagréments causés par SAUR, ne faut-il pas prévenir ?
rn
rn Pour que l’opérateur historique de télécommunication du Mali, au capital de 8,972 milliards de nos francs, continue d’offrir des services de télécommunication et des nouvelles technologies de qualité meilleure au plus grand nombre de Malien. Et, à des prix accessibles garantissant la rentabilité. Une meilleure façon de relever le défi de la concurrence qui devient déloyale.
rn
rnB. DABO
rn
“