C’est en principe, au cours de l’année 2008, que la privatisation de
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La méthode est simple : elles procèdent simplement à la résiliation de leurs lignes fixes et mobiles Sotelma/Malitel. Quoi de plus normal, me direz-vous ? A priori, rien d’anormal surtout que nous sommes dans un marché libéral, donc dans un environnement concurrentiel.
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Mais là où les interrogations demeurent, c’est quand des sociétés à capital étranger établies au Mali décident presque simultanément de résilier leurs contrats avec
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Gouvernement complice ?
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Et comme il n’y a jamais deux sans trois, le Groupe CFAO vient également de résilier ses lignes fixes Sotelma au profit d’autres sociétés.
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De l’avis de nombreux analystes, cette pratique d’asphyxie de l’opérateur national des télécoms n’est ni plus, ni moins, qu’une manœuvre diligentée par l’Etat français qui, au-delà de toutes ses bonnes intentions pour notre pays, vole au secours de ses sociétés pour qu’elles gagnent en Afrique ce qu’elles perdent dans le reste du monde. Car, rares sont les entreprises françaises qui font le poids devant les autres entreprises occidentales.
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Alors, sommes-nous dans le système d’un Etat dans un Etat ? La question mérite une réponse d’autant plus que tout se passe comme si
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Ce phénomène a débuté avec le rachat de EDM par Saur, un groupe à capital français. Nombreux sont les travailleurs de cette société qui sont toujours sous le traumatisme des pillages d’EDM au profit d’autres sociétés françaises. Des dizaines de voitures avaient été achetées au Groupe CFAO, des photocopieuses mises en service à EDM étaient louées auprès de Coprexim et facturées au prix fort.
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Et pendant ce temps, les autorités maliennes restent bouche bée ou font la sourde oreille comme si de rien n’était, livrant des sociétés maliennes à la boucherie internationale.
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S. Y. D.
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L’opérateur historique des télécoms au Mali,
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