SOTELMA/MALITEL :L’arnaque à ciel ouvert des Marocains

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En prenant la société des télécommunications du Mali, les Marocains devraient s’acquitter de nombreuses doléances inscrites dans le cahier de charge. Plus d’un an après, rien n’y fit. Enquête !

            La Sotelma/Malitel est aujourd’hui au bord du gouffre. Et si l’on n’y prend pas garde, les choses risquent de dégénérer. Car, les acquéreurs prennent les Maliens comme des moutons de panurge.

            A leur arrivée à la tête de cette société, les Marocains avaient promis d’exécuter convenablement les clauses du cahier de charge. Plus d’un an après, ce n’est même pas le statu quo mais tout se détériore pour les travailleurs nationaux. Désormais, c’est de l’arnaque à ciel ouvert. Puisqu’au lieu d’augmenter ou de garder les avantages tels qu’ils étaient, les Marocains ont presque coupé toutes les dotations. Pis, ils avaient promis la régularisation des contractuels. Mais, à la date d’aujourd’hui rien n’a été fait. Ceux-ci traînent encore les pieds. Plus grave, de nombreux chefs de famille sont chassés sans preuve, ou contrairement à la clause du cahier de charge ils demeurent avec des CDD (contrat à durée déterminée).

            Face à tout cela, le Directeur financier M. Sidi Mohamed Naïmi agit en véritable roi. Il prend toutes les décisions à la place du Directeur général, un véritable renversement des rôles. Quant aux nombreux stagiaires qui y sont, ils sont exploités voire surexploités sans aucune rémunération ni espoir d’être recrutés.

            Face à cette ignominie, il est temps pour l’Etat malien de prendre ses responsabilités. Car, si la société a été cédée, il n’est pas dit que les nationaux soient traités comme des esclaves. Toute cette arnaque prouve à suffisance que le suivi laisse à désirer. Afin de procéder au recoupement de nos informations, nous avons appelé en vain M. Sidi Dembélé, chargé de communication de la société. Il n’a pas décroché. Finalement, nous lui avons laissé un message vocal. Il n’a pas daigné nous rappeler.

            A suivre donc !

B. DABO   

 

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