La baisse du chiffre d”affaires, handicape la croissance et le fonctionnement de l”entreprise.
La Société des télécommunications du Mali (Sotelma) a tenu jeudi dans les locaux de la direction générale de l”établissement la 29è session de son conseil d”administration sous la présidence de son nouveau président directeur général, Lassana N”Diaye.
Cette session qui intervient trois mois après la nomination du PDG, s”est employée à examiner les voies et les moyens de redresser la société qui traverse actuellement une situation financière difficile.
Le conseil a donc été essentiellement consacré à l”analyse de cette situation financière. Les administrateurs étaient appelés, au terme des travaux, à proposer des recommandations pertinentes et appropriées pour sortir l”établissement des difficultés et lui permettre de jouer pleinement son rôle d”entreprise citoyenne au service du développement de notre pays, a indiqué le directeur général.
Les administrateurs ont planché sur divers documents relatifs notamment à l”examen du point d”exécution des recommandations de la dernière session, au rapport d”activités et au point d”exécution du budget au 31 décembre 2006. Les autres points de cette session ont porté sur une communication sur les états financiers provisoires 2006 et l”examen du projet de budget 2007 de l”établissement.
Faisant le point des tâches inscrites à l”ordre du jour, Lassana N”Diaye a relevé que la Sotelma, qui est en voie de privatisation, enregistre une baisse de son chiffre d”affaires. Ce facteur handicape sa croissance et son fonctionnement, a expliqué le nouveau patron de la Sotelma qui constate que les exercices budgétaires de 2005 et 2006 laissent apparaître un déficit structurel croissant, en dépit du fait qu”une grande partie des recommandations de la 28è session ont été exécutées.
Autre constat fait par le nouveau PDG et confirmé par le rapport d”activités 2006 de l”établissement : la baisse significative du niveau des activités du réseau fixe due à la concurrence déloyale que subit l”opérateur historique et à l”insuffisance de son système de contrôle interne.
Il ressort des document que le point d”exécution du budget 2006 laisse apparaître une réalisation de 77 % des produits contre 101 % pour les charges d”exploitation et 31 % des investissements prévus.
Le projet de budget 2007 de l”établissement est estimé en recettes à 115, 7 milliards de Fcfa dont 24,3 milliards Fcfa pour les ressources externes et à 118,3 milliards Fcfa de dépenses soit un déficit de financement de 2,6 milliards de Fcfa, a expliqué Lassana N”Diaye.
Be COULIBALY
L”Essor du 2 Avril 2007
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