Le parti, Demain, C’est Aujourd’hui (DCA) est monté, hier jeudi au créneau au cours d’un point-presse pour condamner la décision prise par le Cadre d’échange des partis et regroupement de partis politiques, le 9 février dernier, de ne pas reconnaître les autorités actuelles de la Transition, le 25 mars prochain. Il appelle tous les Maliens à faire bloc derrière les autorités pour le combat de la dignité pour un Mali meilleur.
Dans la lecture de la déclaration liminaire, le président du DCA Souleymane Dembélé a relevé qu’au regard de la pression exercée par les organisations régionales (Cedeao, Uemoa) y compris certains partenaires mobilisant la Communauté internationale contre les autorités de la transition à travers des sanctions abusées, le Cadre d’échange semble avoir fait le choix du sabotage de la transition.
Ces actes constituent une ambition d’assoupissement pour le Cadre d’échange de leurs seuls intérêts qui n’intègrent point les aspirations du peuple malien. Il a demandé aux membres du Cadre de faire leur bilan des 30 dernières années d’exercice démocratique qui a conduit à la situation actuelle. Ainsi, le président du DCA met en garde tous ceux qui veulent déstabiliser le nouveau Mali tout en indiquant d’avance que leur entreprise échouera face à la résistance du peuple.
Souleymane Dembélé de condamner cette attitude du Cadre d’échange auquel les autorités actuelles n’ont jamais manqué de tendre la main pour conjuguer les efforts. « Nous n’avons aucune prétention de donner de leçons à ces hommes et femmes émérites au sein de cette coalition, mais le bon sens voudrait que les Maliens comme un seul homme surmontent ces difficultés du moment qui sont, entre autres, la sécurisation des hommes et de leurs biens, le retour des déplacés sur leurs terres natales, le retour de l’administration sur toute l’étendue du territoire, afin d’aboutir à un processus définitif de sortie de crise pour le Mali et les Maliens », dit-il.
Il a rappelé que les autorités maliennes ont, depuis décembre 2021, demandé la révision des accords de coopération militaire aux autorités françaises. Malheureusement, la France préfère jouer au dilatoire et au donneur de leçons de démocratie pour couvrir sa duplicité dans la lutte contre le terrorisme au Mali. « Nous restons solidaires aux autorités de la transition et à notre armée qui fièrement multiplie les résultats encourageants sur le théâtre des opérations », a-t-il déclaré. Et de lancer un vibrant appel à tous les Maliens soucieux de l’avenir de leurs enfants à faire bloc derrière les autorités pour le combat de la dignité pour un Mali meilleur.
Siriki KONE