L’Association malienne des revendeurs des cartes de recharge a tenu, le mercredi 8 juin 2016 à la Maison de la presse, une conférence de presse. L’objectif était de partager avec les hommes de média, selon les conférenciers, les difficultés infligées par Orange Mali aux demi-grossistes et revendeurs de cartes de recharge. Un état de fait qui risque d’avoir pour conséquence directe la perte d’emploi pour plus de 103 000 jeunes, si rien n’est fait.
Ladite conférence de presse a été animée par le Président de l’Association malienne des revendeurs des cartes de recharge (AMARCR), Mahamadou Drame, accompagné par Modibo Sylla, demi-grossiste, et en présence de plusieurs dizaines de revendeurs de carte de recharge Orange Mali.
Signalons d’entrée de jeu que les relations entre la société Orange Mali et ses revendeurs de cartes de recharge n’ont jamais été des plus belles. Les divergences sont intervenues depuis le changement du dispositif de distribution des cartes par Orange Mali. La société de téléphonie, initialement, mettait ses produits à la disposition des “Masters”. Ces derniers fournissaient ensuite les demi-grossistes qui, à leur tour, servaient enfin les revendeurs. Et les activités commerciales, dans cette chaine de distribution, étaient libérales et acceptées par tous les acteurs.
Malheureusement, des changements sont intervenus dans le processus de distribution. Les demi-grossistes ont été partagés entre les “Masters” et les revendeurs ont été partagés entre les demi-grossistes. Et depuis lors, l’approvisionnement est devenu difficile pour de nombreux operateurs. Etant entendu que sans son fournisseur de base, il est impossible de s’approvisionner auprès d’un autre.
A cette situation, vient s’ajouter la mise en place de nouveaux agents commerciaux qui sont recrutés par la société pour faire le boulot qui était initialement celui des demi-grossistes dans le circuit de distribution. Un état de fait que le Président de l’AMARCR qualifie de “licenciement forcé” et face auquel ils sont vent debout depuis quelques jours.
« Depuis l’arrivée de Malitel et d’Orange Mali, il faut dire que de nombreux emplois ont été créés et plusieurs jeunes ont eu accès à des activités génératrices de revenus leur permettant de tirer leur épingle du jeu. Malheureusement, tout cela est aujourd’hui compromis avec les agissements d’Orange Mali qui consistent à s’accaparer du marché et mettre au chômage les petits operateurs que nous sommes », a déclaré le Président de l’AMARCR.
A noter qu’au terme de cette conférence de presse, une grève de 72 heures fut décrétée en guise de protestation. Si leur doléance n’est pas prise en compte, les intéressés envisagent une marche pacifique et bien d’autres actions.
Seydou Karamoko KONÉ
le gouvernement aime l’étranger plus que le citoyen l’amdat si non pour quoi la division entre enfant du pays ; il faut permettre à tout le monde d’exercer librement son petit commerce ,le mali est l’un des pays le moins avancé au monde et qui compte plus de 80% de chômeurs ; j’interpelle le gouvernement malien s’impose à cette divisionnaire de la société orange .
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