Depuis hier, Bamako abrite un atelier sur les aspects techniques des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour soutenir l’établissement du point d’échange internet (IXPS) au Mali. Le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies de l’information, Jean Marie Sangaré a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.
Durant 5 jours, cette formation technique fournira une expérience pratique à travers les travaux du laboratoire virtuel mis à la disposition des participants pour leur permettre de se familiariser avec la technologie et ses aspects techniques à l’image de ce qui va être déployé sur leurs réseaux et au point d’échange d’internet. Le projet va réduire le trafic de l’internet africain, en fournissant un renforcement des capacités et une assistance technique pour faciliter l’établissement des IXPS locaux en Afrique. « Une fois que les pays auront établi leur propre IXPS, le trafic de l’internet sera acheminé localement, réduisant ainsi les coûts et incitant une croissance des distributions du contenu local de l’internet. Ce projet est le résultat d’un consensus national vers l’établissement d’un XIP et a pour objectif de créer l’expertise locale », a expliqué le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies de l’information, Jean Marie Sangaré. Et de rappeler que cette la formation est la suite de celle tenue en avril dernier pour le renforcement de capacité sur les meilleures pratique des points d’échange d’internet, dans le cadre du même projet.
Le directeur général de l’Agence des technologies et de la communication, Moussa Dolo affirmé que le problème de partage et de consommation du haut débit devient de plus en plus préoccupant et mérite d’être intégré dans le programme des infrastructures TIC du Mali. « Le gouvernement a consenti des efforts considérables pour la connexion à grande échelle, des centres urbains et des localités déconcentrées, à internet et à intranet de l’administration, mais beaucoup reste à combler. Il s’agit de la connexion à haut débit des couches les plus vulnérables et le désenclavement numérique par l’infrastructure de la fibre optique de certaines zones », a-t-il rappelé.
Nabila Ibrahim Sogoba