De l’huile sur le feu à Malitel

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Les sous issus du bradage de la Sotelma déclenche l’ire de ses employés. Bientôt, la populace du Mali va à son tour taper sur le sytème nerveux du président Ibrahim Boubacar Kéïta pour justement réclamer sa part du gâteau. Le sit-in de mercredi dernier au siège de la Sotelma donne un avant goût d’une fronde sociale en perspective. Pour le moment, c’est une gouttelette de colère dans un sable mouvant qui englouti lentement l’opérateur historique du Mali au profit des chasseurs de primes. C’est déjà trop !

 

Sept gouvernements passent sous le magistère de quatre présidents, tous incapables, suite à quatre longues années de crise drastique, après l’apostasie inadmissible de la Sotelma Malitel, de rendre à César ce qui appartient à César : son argent. En chiffres, le gouvernement  accepte, en son temps, de céder ce patrimoine national à vil prix à d’éternels oiseaux granivores, contre la modique somme de 185 milliards Fcfa pour boucher le trou béant du coffre-fort du Trésor public de la République du Mali. Cette manne inespérée représente plus de 51 % du capital de l’opérateur historique. Répartis inéquitablement, 10 % reviennent, aujourd’hui virtuellement de droit, aux employés actionnaires, 19 % aux Maliens et le reste aux rouge-gorges. Le constat est amer et révulsant.

 

Depuis le bradage en règle en juillet 2009 de la Sotelma Malitel, c’est silence radio total dans la cage des perroquets jadis bavards pour convaincre tout le monde.

 

Du fait que l’argent n’aime pas le bruit, le premier tout comme le dernier gouvernement d’IBK adopte la stratégie de la carpe. A commencer par son nouveau palefrenier qui, au lieu de donner espoir aux pauvres pères de familles aigris de l’opérateur historique, met en exergue dans sa plate Déclaration politique générale la manière cavalière qu’utilise Orange et Malitel pour trouer les poches des Maliens sans coup férir. Ce système de fonctionnement grégaire ne passe plus comme lettre à La Poste, ici au Mali où, la base entend désormais indiquer la direction à suivre. Maintenant, c’est la Trasparence ou bien c’est l’huile incandescente sur le feu.               

Mister NO

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