Le Directeur général Adjoint d’Orange-Mali, Sékou Dramé hier à propos des accusations de l’AMRTP : “Nous continuons à commercialiser notre produit Douba parce que la loi nous y autorise. Orange-Mali ne peut pas se permettre de violer la loi malienne”

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Le DGA de Orange-Mali, Sékou Dramé face à la presse
Le DGA de Orange-Mali, Sékou Dramé face à la presse

Hier face à la presse, le Directeur général adjoint de la société Orange-Mali, Sékou Dramé a été très clair face aux accusations de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et Postes (AMRTP) concernant la commercialisation de son produit “Douba”. Après avoir pris acte de la décision de  sanction du 22 mai dernier, Orange-Mali, dira Sékou Dramé, s’est organisée pour exercer les recours appropriés. Avant de préciser que : “nous continuons à commercialiser notre produit Douba parce que la loi nous y autorise. Et nous ne pouvons pas nous permettre de violer la loi malienne. Il existe entre Orange-Mali et le régulateur pas moins de 31 correspondances échangées sur l’offre Douba. Il est donc étonnant que le régulateur estime ne pas avoir été associé au lancement de ce produit”.

Les responsables de la société Orange-Mali étaient très surpris, hier, des accusations graves du Directeur général de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et Postes (AMRTP) Dr Choguel Kokala Maïga dans la presse. Il s’agit de la décision de sanction N°54 du 22 mai dernier du Directeur général de l’AMRTP relative au payement de plus de 6 milliards de FCFA Orange-Mali pour “manquement aux dispositions législatives et règlementaires afférentes à son activité y compris les décisions du Régulateur”. Selon Dr Choguel Maïga, “Orange-Mali a décidé de défier outrageusement l’autorité de l’Etat en ignorant les décisions du Régulateur en violation des lois et règlements du pays, en commercialisant son produit Douba”.

Face à ces accusations, le Directeur général adjoint d’Orange-Mali, Sékou Dramé  était hier face à la presse pour apporter la version de sa société. C’était dans la salle de conférence de presse de DFA-Com en présence de ses proches collaborateurs. D’entrée de jeu, il a tenu à préciser que cette rencontre avec la presse n’est pas pour polémiquer avec le Régulateur, qui demeure l’autorité de régulation de la société. “Nous avons été très surpris  de voir dans la presse toutes les accusations graves portées sur notre société par rapport à la commercialisation de notre produit Douba. Nous ne comprenons pas cette agitation concernant cette affaire. C’est pourquoi nous avons tenu à apporter notre version des faits. Il ne s’agit pas de polémiquer” a-t-il précisé.

Le Directeur général d’Orange-Mali, Jean Luc-Bohé étant en déplacement professionnel, depuis quelques jours, son adjoint Sékou Dramé a fait le point du processus de commercialisation du produit “Douba”. Selon lui, Orange-Mali a respecté ce processus pour mettre ce produit sur le marché. “Avant de commercialiser Douba, il a fallu environ 31 correspondances et plusieurs échanges entre nous et l’AMRTP.  C’est vous dire que notre société ne peut se permettre de violer la loi malienne. Nous avons respecté tout le processus pour cela. L’ordonnance N°2011-024/P-RM du 28 septembre 2011 régissant le secteur des télécommunications oblige à communiquer au régulateur, pour information, les tarifs de détail et les conditions générales des offres commerciales. Le Régulateur dispose, dans un délai de 30 jours, du pouvoir de s’opposer de manière motivée à leur commercialisation. Sans réponse du régulateur au bout de ce délai de 30 jours, l’offre commerciale est approuvée telle que présentée. D’ailleurs, le régulateur a la liberté totale de choisir de ne pas répondre” précise le Directeur général adjoint d’Orange-Mali. Avant de  rappeler que : “par courrier du 8 octobre 2013, l’AMRTP a soumis à Orange-Mali, pour avis, un projet de décision d’approbation de l’offre commerciale Douba. Par courrier du 17 octobre 2013, soit 9 jours après, Orange-Mali fait part de sa totale adhésion au projet de décision d’approbation soumis. Cela démontre que le régulateur et l’opérateur sont dans une collaboration normale.

 

Le 18 novembre 2013, l’offre Douba est validée car comme prévu par la loi le régulateur en ayant choisi d’observer le silence a de cette manière marqué son accord définitif à la commercialisation de notre produit. Quelle ne fut pas notre surprise de recevoir un courrier daté du 20 novembre 2013, soit 33 jours après, par lequel le régulateur explique à Orange-Mali, que sa demande d’approbation de son offre commerciale Douba est encore à l’étude. C’est ce même régulateur, qui pourtant, nous avait soumis depuis le 8 octobre 2013, un projet abouti d’approbation de l’offre commerciale Douba. C’est pour vous dire que cette  correspondance du 20 novembre 2013 intervient après le délai de forclusion de 30 jours”.

Par une correspondance du 25 novembre 2013, Orange-Mali rappelle à l’AMRTP que “suivant la loi, l’offre Douba est approuvée et aucun argument réglementaire ne permet à un régulateur de revenir sur cette décision légale. Et les motivations sont à rechercher ailleurs”. Selon le conférencier, Orange-Mali possède sur décision de l’Etat du Mali, une licence globale reposant sur le principe de la neutralité technologique. De ce fait, l’opérateur choisit librement le support technologique à partir duquel il fournit ses services.

Alou B HAIDARA

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3 COMMENTAIRES

  1. Hum hum peut etre que Orange Mali n’a pas mis la main “profondement ” dans la poche pour avoir l’approbation de l’AMRTP pour commercialiser ce produit.

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