Une « journée mondiale sans Facebook » est-elle possible ?

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Photo : AFP/Illustration

Vu la dépendance de plus en plus accrue des hommes aux réseaux sociaux, les internautes ont décidé de faire de la journée du mercredi 28 février 2018, une « journée mondiale sans Facebook » afin de voir si les internautes sont en mesure de se passer de ce réseau social. Facebook est-il incontournable dans le monde aujourd’hui ?

 Une « journée sans Facebook », à l’en croire, est une bonne initiative si, et seulement si, les internautes du monde entier  l’observaient strictement. Ce réseau social a tellement gagné une place remarquable dans la vie des hommes que nous doutons si nous pouvons nous en passer.  L’objectif de cette journée est bien de montrer que les hommes sont en mesure de se passer de Facebook. Ce réseau social qui nous rapproche tout en nous éloignant les uns des autres.

En effet, créé depuis 2004, Facebook est devenu l’un des réseaux sociaux les plus convoités par les internautes de tout bord. S’il était utilisé jadis pour converser, aujourd’hui,  il est devenu un véritable lieu de rencontre et de publicité. La plupart des entreprises se créent des pages sur ce réseau social afin de faire la promotion de leurs produits.  Outre tous ceux-ci, il convient de reconnaitre que ce réseau social raccourcit les distances et fait participer à la mondialisation à travers la diffusion à temps réel de l’information.

Cependant, il convient de reconnaitre que ce réseau n’est pas sans conséquence sur nos relations sociales. Les hommes n’ont plus le temps de se rencontrer physiquement.  Nous préférons les rencontres sur Facebook que dans la vie courante. En voulant être une source d’information à temps réel, Facebook encourage la diffusion de ce que nous appelons les « fake news ». Alors, il devient en même temps une source d’information et de  désinformation.

Par ailleurs, cette « journée sans Facebook » permettra sûrement aux internautes d’avoir du temps pour réfléchir sur leur relation avec les autres dans la société. Ce temps qui nous manque à cause du nombre de temps que nous passons sur ce réseau. En fin de compte, nos États doivent  trouver des moyens pour règlementer la gestion de tous les réseaux sociaux afin d’éviter les dérives auxquelles nous assistons présentement.

Fousseni TOGOLA

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