A l’instar des autres pays du monde, le Mali a célébré, le jeudi 25 avril, la Journée des jeunes filles dans le secteur des TIC. Parmi les différentes manifestations qui ont marqué cette importante journée, figure en bonne et due place la conférence-débat que l’AMRTP a animée dans la salle de conférence de la Bibliothèque nationale. C’était sur le thème : les TIC, opportunités académiques et promotionnelles pour les jeunes filles. La cérémonie était présidée par le Chef de cabinet du ministère de la Poste et des Nouvelles technologies, Mme Garba Bocoum.
Dans son allocution, Mme Gaba Bocoum a, tout d’abord, rappelé que la Journée que le monde entier célébrait ainsi est une initiative de l’Union internationale des Télécommunications (UIT) que dirige avec succès notre compatriote Dr. Hamadoun Ibrahim Touré. L’UIT, a-t-elle précisé, a décidé de célébrer la Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC, le quatrième jeudi du mois d’avril de chaque année. Avant d’ajouter : «en mettant, les jeunes filles pour ne pas dire les femmes au centre de ses préoccupations, l’UIT montre la voie du progrès aux Etats membres. Au Mali, nous connaissons parfaitement le rôle que jouent les femmes dans toutes les sphères de notre société. Et pourtant les disparités entre hommes et femmes sont criardes malgré les efforts énormes de l’Etat».
Elle a donc encouragé les jeunes filles à entrer dans les TIC et à œuvrer pour la réussite. Elle a ensuite fait remarquer que les femmes se concentrent sur les droits de l’homme, de la justice, de l’éducation et sur le renouveau économique, mais elles sont souvent négligées.
Les TIC, selon Mme Garba Bocoum, sont essentielles pour atteindre les femmes dans leurs foyers, en particulier dans les zones rurales, et à la prospérité économique. Elle a, ensuite, soutenu que l’inclusion délibérée et engagée des jeunes filles et des femmes est le facteur majeur à l’autonomisation des jeunes filles et des femmes. Cependant, atteindre les jeunes filles et les femmes grâce aux TIC exige une connectivité de base, des dispositifs d’accès à prix abordable et des plans de services. Il s’agit aussi d’encourager l’adoption des TIC en faisant en sorte que les jeunes filles et les femmes vivent grâce à des applications pertinentes dans la santé, l’alphabétisation et l’autonomisation économique.
Pour conclure, elle dira que le gouvernement et l’industrie doivent s’investir dans des partenariats publics et privés visant à offrir la parité des sexes dans le secteur. Cela, selon elle, constitue l’action la plus importante pour permettre aux jeunes filles et aux femmes non seulement d’utiliser les TIC, mais d’aller vers la conception et la création de solutions TIC.
Les débats étaient animés par Mme Mariko Astan Sianbara et Ousmane Bamba. Il y a lieu de rappeler ici qu’à la faveur de la Journée des jeunes filles dans le secteur des TIC, 225 élèves des collèges et lycées du district de Bamako ont été formées.
Pierre Fo’o Medjo