Haro sur les agents d’Orange-Mali

0

De son avènement au Mali au changement de dénomination, les clients d’Orange-Mali, n’ont cessé d’augmenter. Reconnue être la solution au problème d’extension de la couverture de la téléphonie mobile, avec à la clé des promotions, Ikanet, Ikahome, MMS, les tombolas, des œuvres humanitaires, Orange-Mali ne semble plus être en odeur de sainteté auprès de ses clients. En tous cas, beaucoup de ceux dont les besoins les ont conduits aux différentes agences de la société pour des besoins de demande de restitution de contact, communément appelé Puce ont été déçus.  

rn

Là, les clients sont au regret de constater de la part de certains agents d’Orange-Mali des pratiques qui tranchent avec le slogan de la société, « Ikatel nous rapproche ». Il s’agit des pratiques qui s’écartent de la règle en matière  de la restitution de la Puce. Au départ, le client  qui arrive à perdre sa carte SIM et qui désire se la procurer  était  tenu de se plier à certains critères tels la fourniture de la photocopie de sa carte d’identité, d’un certificat de perte délivré par un commissariat de Police ou toute autre structure habilitée à cet effet et une somme n’atteignant pas 2000 FCFA.

rn

Aujourd’hui, à Orange-Mali, des agents dérogent à cette règle au profit de leur gain personnel. Ils ont des représentants à travers la ville (des jeunes qui ne font que ça), qui proposent leur service aux personnes qui auraient perdu leur carte SIM. Après versement d’un pot de vin, les clients intéressés n’ont plus à remplir les formalités administratives ci-dessus indiquées. Ce qui devient plus tard source d’énormes problèmes. Car, il y en a qui se procure des puces restaurées sans réellement en être le véritable propriétaire.  Dans ces conditions, avec un vrai propriétaire qui ne veut rien comprendre c’est finalement des scènes de bagarres au finish.

rn

Du côté d’Orange-Mali, les premiers responsables doivent s’investir pour mettre un frein à cette pratique des plus malhonnêtes au risque de s’exposer un jour à la sanction des clients.

rn

Abdoul Karim Maïga

Commentaires via Facebook :