Grève de 72 heures des revendeurs de cartes de recharge : L’A.MAR.C.R continue avec ses revendications

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Du mercredi 8 au vendredi 10 juin 2016, les revendeurs de cartes de recharge d’Orange ont observé une grève de 72 heures, en arrêtant  de vendre les cartes. Une façon pour eux de dénoncer les attitudes désastreuses de la direction d’Orange Mali en leur défaveur. Ces demi-grossistes ont organisé une conférence de presse, mercredi dernier à la Maison de la Presse, au cours de laquelle, ils ont voté à l’unanimité d’observer une grève de 72 heures, qui a pris fin vendredi dernier. La conférence était animée par Mohamed Dramé, Président de l’Association Malienne des Revendeurs de Cartes de Recharge (AMARCR).
Selon le Président de l’association, Mohamed Dramé, il s’agit d’une réunion d’information, à travers une conférence de presse, pour parler des problèmes auxquels les revendeurs de cartes, ou encore les demi-grossistes sont confrontés. A savoir l’impossibilité de faire de transfert. Ces problèmes se situent à plusieurs niveaux. D’un côté, il y a ceux qui ont la possibilité de vendre mais qui ont du mal à avoir accès au produit. C’est-à-dire, un demi-grossiste qui dispose d’un million et qui se trouve devant un partenaire d’Orange (Master) pour achat d’un million, on ne lui vendait que 50.000 FCFA. Ça c’est la première catégorie. La deuxième catégorie concerne certains demi-grossistes, qui n’arrivent pas à vendre et ils n’ont ni accès au produit ni à leurs clients. Ils (responsables d’Orange) ont fait une première fermeture en créant une nouvelle catégorie des revendeurs de cartes qui sont directement rattachés au Master. En créant cette catégorie, ils ont fermé la possibilité aux demi-grossistes de vendre aux clients qu’ils avaient cherchés pendant des années. Maintenant, il y a une 2ème catégorie, qui est pire.

Ces situations nous paraissent incompréhensibles, même au regard des  de certains cadres qui ont voulu nous appuyer pour trouver des solutions. Le problème est général, car ça concerne tous les revendeurs de Nafama ». C’est pourquoi, dit-il, « nous sommes là aujourd’hui pour interpeller les autorités à s’impliquer pour pallier à tout cela.

Pour le Président, il y a parmi eux, des gens qui ne connaissent que ce travail. Si jamais ils perdent ce travail, ils peuvent devenir des gens capables de tout », s’inquiète-t-il.

 

Drissa KEITA

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