Le secteur de la téléphonie et de l’Internet est caractérisé de nos jours par une multiplicité d’offres de services, conséquence d’une évolution technologique rapide et d’une concurrence accrue sur le marché. Ce qui a permis aux consommateurs d’accéder aux services à des tarifs de plus en plus abordables.
Cependant, les plaintes des consommateurs sont devenues de plus en plus nombreuses et diverses d’où la création d’un tel espace par le ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication pour réunir périodiquement les différents acteurs en vue de débattre les questions liées à la bonne marche de l’AMRTP.
La rencontre a regroupé, outre les opérateurs, les fournisseurs de services, les consommateurs et le régulateur. Elle s’est tenue dans un contexte où le nombre de citoyens ayant accès aux services téléphoniques de base est passé de 762 000 en 2003 à 19 749 000 en 2013, et un contentieux qui oppose l’AMRTP à Orange-Mali au sujet du téléphone “Douba”.
Les thèmes débattus : l’accès des personnes handicapées aux services des Tic, les axes de saisine de l’AMRTP par les consommateurs ou encore la présentation du cahier de charges des télécommunications titulaires d’une licence sont plus que jamais des problèmes qui doivent être traités avec beaucoup de discernement. D’où cette clarification de Baye Coulibaly représentant des associations des consommateurs qui a dit ceci : “La régulation est une activité indispensable pour faire profiter aux entreprises et aux consommateurs des avantages des Tic”.
Quant au représentant du ministre de l’Economie numérique, Assana Diawara, il s’est félicité l’initiative qui consiste à ouvrir des échanges entre l’AMRTP et les consommateurs pour le bien-être de toutes les parties.
Maliki Diallo