Au-delà des considérations personnelles, le dossier de la réattribution de la troisième licence de téléphonie globale est avant et après tout, un sujet d’intérêt général qui implique outre un gouvernement de transition, le peuple malien. C’est pour cela que ce dossier a besoin d’être expliqué, compris et apprécié selon que l’on se trouve d’un côté ou de l’autre.
Aujourd’hui, l’attribution de la troisième licence de la téléphonie globale fait couler beaucoup d’encre et de salive. Outre le gouvernement de transition, elle engage tout le peuple malien, un peuple maltraité par des individus qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts sordides et immédiats. Trêve de diatribe, ce dossier a besoin d’être expliqué et compris, apprécié selon que l’on se trouve d’un côté ou de l’autre. Car celui à qui a été attribué la licence ne serait pas un homme crédible aux yeux des Etats sérieux du monde. Il s’agit d’Apollinaire Compaoré.
Suite à la mascarade de certaines personnalités crapuleuses tapies dans l’ombre, dotées de pouvoirs et en situation de fonction, qui sont rentrées en collusion avec un « opérateur économique » qui, selon les mauvaises langues, trainerait plus sa bosse devant les barres des tribunaux que dans les milieux d’affaires. Ce qui fait que sa réputation est ternie dans le monde. Pour preuve, une importante décision rendue ce mois de mars par la plus haute juridiction française, en l’occurrence la Cour de cassation. Cette décision vient contrecarrer de façon nette, les manœuvres diaboliques entreprises depuis si longtemps, pour « extraire » d’un actionnariat « Atlantic Télécom », actionnaire initial, détenteur de la quasi-majorité des actions. Par un tour de passe-passe et au moyen de « soutiens » occultes, dans un pays où l’on se sent bien en place, on tente tous les coups, y compris celui qui consiste à prendre la place du chat pendant qu’il a simplement tourné le dos. Haro sur le baudet, on expulse l’actionnaire initial, on le dépouille de ses biens et de ses actions, on se consolide judiciairement et à la façon « tropicalisée ». Avant d’avancer en oubliant que sur le terrain du droit, les mauvaises choses vous rattrapent toujours.
C’est cette dure réalité que la Cour de cassation a dû rappeler à Telecel Faso et à Monsieur Apollinaire COMPAORE, en leur indiquant que les juridictions précédemment saisies par leurs soins en France, en vue de produire des effets juridiques aux décisions obtenues au Burkina Faso et devant la juridiction suprême de l’OHADA, n’étaient possibles que dans le cas où ils observaient leurs propres engagements, contenus dans un protocole d’accord signé avec les parties opposées, à savoir : que Apollinaire Compaoré et Telecel acceptaient de ramener leur participation au capital social de Telecel Faso dans la limite de trente deux pour cent (32 %).
Selon nos sources, le Tribunal de Grande Instance de Nanterre, qui est la juridiction ayant reçu la charge de poursuivre l’examen de ce dossier, n’aura pas d’autre choix que de suivre les prescriptions de la Cour de cassation. Mais même devant l’évidence qui les rattrape, Apollinaire COMPAORE et Telecel continuent de distiller l’information selon laquelle ils sont totalement protégés par les décisions de Ouagadougou. Comme on le dit en Côte d’ivoire, laissez mouton courir, tabaski viendra.
Voici le personnage au propre comme au figuré, qui est désigné adjudicataire de la troisième licence de téléphonie globale, dans un pays en prise avec toutes les collusions entre les hommes d’affaires, les hommes de pouvoir et les hommes de hauteur. Aujourd’hui, Apollinaire serait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires, croulant sous un amas de dettes et d’engagements financiers. La malice ne peut plus être dissimulée longtemps à ces banques et institutions financières. Egalement, les vendeurs de matériels de téléphonie ne vont pas tarder à s’y mettre assez vite pour réclamer leurs dus.
Face à cet effondrement d’Apollinaire Compaoré, il y a beaucoup d’inquiétude et de fébrilité dans le camp du gouvernement qui peine non seulement à faire la preuve qu’il lui a été payé 33.milliards de F.CFA initiaux mais qu’à la date du 12 mai 2013, il a encaissé le second paiement de 22.milliards F.CFA. Avant la date indiquée du 13 mai. Curieusement, là également selon nos sources, il n’existe aucune trace de paiement de cette somme à travers le circuit bancaire.
Quelle est la banque qui va suivre une opération comme celle-ci où c’est l’Etat qui court tous les risques du monde ? Le regard de la communauté tout entière, notamment celle qui veille sur l’utilisation des fonds publics, a les yeux rivés à cette affaire. De toutes les façons, selon les spécialistes de ces sujets, il est clair que la procédure judiciaire en cours, la saisie de la section administrative de la Cour suprême du Mali, a toutes les chances d’aboutir.
Cesse KOME est l’arlésienne de cette affaire. Il est exclu d’un tour de table dont il est à l’origine d’ailleurs. Il a dû croire naïvement que cette personne qui réclamait son amitié était digne de confiance. Quand il s’est renseigné sur le caractère d’Apollinaire Compaoré, il s’est vite rendu compte que cet « ami » a comme principal trait de caractère la déloyauté, une allure belliqueuse, et une personne toujours prête à un changement de veste.
Oumar KONATE
N’importe quoi comme article et si t’es pas un journaleux et si t’a un flair sur le droit tu sauras que l’affaire Telecel Faso est clos et que les juridictions communautaires et internationales ont donné raison au sieur COMPAORE et à son Groupe PLANOR. Pourquoi refusez vous que c’est parce que le sieur kome cesse est à l’origine de la défaillance du premier groupement? Il n’avait l’argent requis et l’affaire était grosse pour lui. Ce qui a emmené le groupement de reconsidérer sa composition de départ pour ne pas perdre la licence. Mais quand on est borné a une idée que : “ils ont attribué la licence à un étranger au détriment d’un compatriote ” on reste loin de l’objectivité dans cette affaire. Il parait même que le sieur kome mène un lobbying auprès de certain journaux avec bien sure d’espèces trébuchantes pour mettre les bâtons dans les roues de ATEL et cela ce n’est pas pour arranger le climat des affaire au mali. Il y a des maliens qui investissent dans d’autres pays
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