La salle de conférence de la DFA Communication a servit de cadre pour un point de presse des responsable d’Orange-Mali et ses partenaires qui sont les masters. C’était hier mardi 16 juillet 2013 sous la conduite du directeur commercial M. Mamadou Lamine Traoré de l’Orange-Mali, avec la présence massive des PDG communément appelés des masters.
Suite à une augmentation de prix dans ces deux jours les cartes de recharges orange-Mali se font un peu rares sur le marché. Cette pénurie a pour cause l’augmentation du prix du produit de ladite société, à la suite de laquelle les revendeurs de cartes de recharges ont décidé de bouder tout produit en provenance Orange –Mali.
On les appelle les demi-grossistes, c’est-à-dire ceux qui commandent à partir de 1 million FCFA. Ce sont eux qui fournissent les détaillants à savoir les boutiquiers de la place. Les demi-grossistes sont fournis par les grossistes. Et les grossistes travaillent par le biais des masters.
Eux les masters, sont liés directement à l’Orange-Mali. Ils sont en contact direct avec la société de téléphonie Orange-Mali. Ce sont eux qui discutent la commercialisation des cartes de recharges avec la société orange. Ce, à travers des contrats. Selon M. Mamadou Lamine Traoré « il n y jamais d’augmentation des produits d’Orange-Mali et le prix n’a jamais changé selon la clé de répartition et au contraire Orange a toujours donné la marge de 10% sur la chaine ».
Récemment les masters ont signé un contrat portant sur l’augmentation du prix du produit orange : désormais la carte de 1000 FCFA qui était vendue par orange à 900 FCFA passe à 930 FCFA. Cependant l’augmentation est consommée à tous les niveaux puisqu’il s’agit d’un produit commun. Par Exemple : « si une carte de 1000 f est vendue entre 900 et 930 f, pour avoir une carte de 5000, il faut multiplier une carte de 1000 F par 5. Si l’augmentation est perçue sur la carte de 5000, elle se répercute automatiquement sur les cartes de 1000 f, 2000 f, 10000 f, 25000 f et même sur les « Zérin ». a expliqué Mohamed Dramé vice-président de l’association des associations des revendeurs AMARCR.
Toujours selon M. Dramé, c’est un problème au niveau d’Orange et les masters. Parce que quelque part, s’explique-t-il, il n’y a pas un contrat direct entre les revendeurs et orange. « Donc, notre représentant ce sont les masters, s’ils acceptent de conclure de contrats sans pourtant autant nous consultés, nous supposons que cela est une atteinte à la bonne marche de notre métier. » a martelé M. Dramé.
En tout état de cause, les revendeurs sont décidés. A la faveur d’une assemblée tenue vendredi dernier à la maison de la presse, les demi-grossistes ont retenu leur mot d’ordre qu’est de bouder le produit orange jusqu’à satisfaction totale
Faut-il le noter, orange est une des sociétés qui a massivement contribué à la lutte contre le chômage au Mali. Pour preuve, ces revendeurs sont aujourd’hui au nombre 1.600 demi-grossistes dont la plupart sont certainement passés par des universités autrement dit des diplômés sans emplois.
Amadou CAMARA