On n’arrête pas le progrès ! Il vaut mieux être dans son tempo et, avec un peu d’audace et aussi de baraka, tenter de l’apprivoiser. Quelle prétention ! On a, à peine, commencé à s’occuper de ce qui nous préoccupe ici-bas que je voudrais vous emmener faire une balade dans les nuages. Oui, notre folle ambition, cette semaine, c’est d’ouvrir la boite à Pandore du Cloud Computing. Rien moins que ça ! Cloud se traduit par nuage en français. Or, les nuages, c’est beau, c’est attirant et c’est obsédant. Parfois, vous avez la nette impression, pour ne pas dire certitude, qu’une main géante les façonne, les colorie et les fait se mouvoir. Tout cela, d’une certaine façon, est vrai, juste mais aussi important. Car, investi d’une infime parcelle de puissance divine, l’homme va aussi chercher à occuper voire maîtriser ces grands espaces dont il a conscience que l’immensité est porteuse de progrès. Ainsi sont nés tous les programmes de conquête spatiale qui ont bénéficié, en leur temps, d’un puissant adjuvant de circonstance : la Guerre froide. Ainsi est né aussi le Cloud Computing, cette révolution que les français appellent le « nuage informatique ». En français facile, « Le Cloud Computing fournit des services ou des applications informatiques en ligne, accessibles partout, à tout moment, et de n’importe quel terminal (smartphone, PC de bureau, ordinateur portable et tablette). Sans la moindre intention de vous assommer, le Cloud Computing permet de partager, chez un fournisseur d’offres Cloud, une infrastructure, une solution applicative ou encore une plateforme à tout utilisateur qui en fait la demande via un simple site internet (aussi appelé portail) en libre-service ». Si, au premier clic, vous avez tout compris, c’est que vous avez un QI (Quotient Intellectuel) qui soutient forcément la comparaison avec celui d’Albert Einstein, le père de la théorie de la relativité. Cela dit en passant, et sans aucun dessein de vous doucher, le physicien américain d’origine allemande n’a jamais eu l’opportunité de se soumettre à un test de QI. Pour aller plus loin dans ma démonstration explicative, à la demande d’un utilisateur, le Cloud Computing lui ouvre simplement l’accès à des ressources informatiques virtuelles, via internet. Ainsi, les opérateurs en informatiques, les entrepreneurs individuels ou les sociétés de tailles diverses, deviennent aussi des internautes en puissance. Ils naviguent comme eux dans les nuages, pour effectuer leurs travaux de transfert de données informatiques. Le client particulier ou l’entreprise, ne gère plus ses serveurs informatiques. Il peut seulement accéder progressivement à plusieurs services en ligne, sans contact direct avec l’infrastructure technologique. Les données ainsi que les applications, sont logés dans un « nuage », formé de plusieurs serveurs interconnectés, et distants les uns des autres. De ce fait, l’utilisateur bénéficie ainsi, de la facilité de fonctionnement du système, assurée par l’usage d’une bande passante de haute qualité. On délimiterait alors la définition de Cloud Computer, par la transposition de l’infrastructure technologique de l’informatique dans les « nuages ». Ca suffit largement pour cette semaine ! Je vais m’en arrêter là et, si Dieu le veut, je vous reviendrais avec des montres sortis de notre boite à Pandore. Et certains parmi vous s’exclameront : « le Cloud, ce n’est donc que ça ! »
Serge de MERIDIO