En dépit de l’intervention des plus hautes personnalités de notre pays en faveur du « Boulanger », IBK a, toujours, refusé de le recevoir. Ni avant, ni après son investiture à la magistrature suprême de notre pays. Non sans raison.
Si vous faites affaires avec le richissime opérateur burkinabè de la téléphonie mobile, Appollinaire Compaoré, souriez ! Car, vous êtes filmés et enregistrés. Tous ceux qui s’y sont essayés s’en sont mordu les doigts. La liste de ses victimes est longue. Très longue. Surtout, au sein de la junte militaire ; mais aussi, du premier cercle du Pr Dioncounda Traoré, président de la transition. Même le protocole de l’actuel président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, n’a pas été épargné. Un membre influent du protocole de la présidence, dont nous tairons le nom pour l’instant, avait empoché 20 millions CFA. Afin, non seulement, de faciliter la rencontre entre IBK et Appollinaire Compaoré ; mais aussi, entre ce dernier et les « gros bonnets » de la « Rue publique ».
Une anecdote, en passant. Récemment, ce fameux membre du protocole est revenu à la charge pour dénicher une audience au profit du « Boulanger » à Koulouba. Réponse d’IBK, du moins si l’on en croit notre source : « Je ne veux pas le recevoir. Ni aujourd’hui, ni demain. D’ailleurs, je sais pourquoi tu insistes : il vous a acheté ! ». Et notre membre du protocole de confesser son péché : « Appollinaire ne m’a donné que 20 millions CFA ».
Même la presse malienne n’a pas été épargnée, elle qui se veut et se doit d’être vertueuse. Un groupe d’organes de presse, qui avaient pris faits et causes pour le richissime opérateur burkinabè du mobile, se sont vus rouler dans la farine du … « Boulanger ». Sur les 25 millions CFA qu’ Appollinaire Compaoré leur a promis, ils n’ont touché que 3 millions CFA.
Qu’ils soient de l’entourage du Pr Dioncounda Traoré, de l’ex-junte militaire, du protocole d’IBK ou de la presse…, tous ceux qui ont empoché les pots-de vin du « Boulanger » ont leur nom sur sa liste rouge. Ils risquent, tôt ou tard, de faire l’objet d’un abject chantage de sa part. Du moins, s’ils refusent de remplir leur « contrat ».
C’est pour éviter d’être roulée dans la farine, que la Société Ouest- Africaine de Développement (SOAD-SARL) vient d’assigner Appollinaire Compaoré, devant le tribunal du commerce, pour non-respect de leur protocole d’accord, portant sur 5 milliards CFA.
Pour acquérir la troisième licence de téléphonie mobile, mise en vente par le gouvernement de transition, le richissime opérateur burkinabè de la téléphonie mobile a fait appel aux services de la SOAD-SARL, en qualité d’intermédiaire. En compensation de ce service, Appollinaire Compaoré promet, dans un protocole d’accord signé le 19 avril 2012, à la SOAD-SARL une commission fixée au taux de 10% du prix d’achat de la licence, soit la somme de 5 milliards CFA. Mais aussi, 10% des actions de la société Alpha Telecom.
Mais une fois la convention signée, entre l’Etat malien et la Société Alpha Telecom, le richissime opérateur burkinabè du mobile met son partenaire malien sur répondeur. Pire, malgré les nouvelles échéances qu’il a réclamées, il n’a pas respecté ses engagements.
C’est pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore, que IBK refuse de recevoir l’acquéreur de la troisième licence de téléphonie mobile. Et ce, en dépit de l’intervention, pour le moins énergique, de l’ancien président de la transition, de l’ex-chef de la junte militaire, auprès du président de la République.
Trainé dans la boue, par la presse internationale pour ses accointances avec le sulfureux homme d’affaires corse, Michel Tomi, IBK reste fidèle à sa réputation : il ne lie pas amitié avec « Mr n’importe qui » ; mais quand il le fait, c’est pour la vie. Aussi, il en assume les conséquences. Comme c’est le cas avec un certain Laurent Gbagbo à l’époque où, il était ambassadeur du Mali en Côte-d’Ivoire.
Face aux injonctions du président Houphouët Boigny, qui le mettait en garde contre son rapprochement avec celui qui n’était, à l’époque, que son opposant, IBK a préféré quitter son poste ; plutôt que de mettre un terme à son amitié avec Laurent Gbagbo.
Oumar Babi
Comme IBK est un Dieu et pour quoi cherchera t il à rencontrer IBK il n’ont rien qui les lient. Lui c’est un richissime homme d’affaire qui cherche son argent et l’autre c’est politicien qui cherche son pain sur le dos du peuple
Mais il es très fort,cet opérateur économique!! Un analphabète qui roule autant de gens loin de son pays d’origine? Et qu’en est-il alors des dirigeants de son propre pays?
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