Rien ne va plus entre l’Etat malien et le burkinabé, Appolinaire Compaoré, patron du groupe Planor Monaco télécom international. En effet, depuis le 3 mai 2013, l’Etat malien attend impatiemment de sa part le règlement de 22,1 milliards de Fcfa représentant le reliquat du paiement de la seconde tranche du prix d’acquisition de la licence fixé à 55, 1 milliard de Fcfa.
Est-il besoin de rappeler que l’acquéreur de la troisième licence de téléphonie globale au Mali, à savoir Appolinaire Compaoré, président du groupe Planor Monaco télécom international, avait déjà payé 33 milliards de F Cfa dans un compte spécial ouvert à cet effet dans les livres de la Bceao-Mali à titre de première tranche, conformément aux modalités de règlements convenues entre les deux parties. L’Etat malien est allé jusqu’à s’engager formellement dans une convention de concession de la licence, dont la signature est intervenue le 12 février 2013.
Donc, plus de trois mois après le paiement du premier acompte, le burkinabé Appolinaire Compaoré est encore à la recherche d’un hypothétique partenaire qui puisse lui donner les 22 milliards et quelques de F Cfa. Mais force est de reconnaitre que ce retard accusé dans le paiement de la seconde tranche va affecter considérablement les relations entre les deux parties. L’histoire du Malien Cessé Komé qui était un associé au même titre que planor international avec Monaco Télécom rappelle éloquemment toute la détermination des autorités maliennes à faire respecter tous les engagements pris dans le cadre de la gestion de ce dossier de la 3e licence de téléphonie globale.
Cessé Komé a, en effet, été injustement écarté parce qu’il aurait refusé de signer un document présenté par l’Etat malien. Et c’est ce qui a profité au Burkinabé Appolinaire Compaoré. La sanction qui pourrait tomber logiquement contre le groupe Planor Monaco télécom international n’est autre que l’annulation pure et simple de la convention de concession de la licence qui a été signée le 12 février 2013. Sachant qu’en le faisant, l’Etat malien serait non seulement dans son bon droit mais inattaquable sur les dispositions contractuelles en la matière, le Burkinabé Appolinaire Compaoré a opté pour le dilatoire. D’abord en exerçant une pression discrète sur les autorités et responsables de la transition qui l’ont aidé à décrocher par entente directe ce marché de 3e licence de la téléphonie globale.
Ensuite, en pointant un doigt accusateur sur la presse malienne qui n’a cessé de dénoncer les conditions dans lesquelles ce litigieux marché a été attribué. Selon le Burkinabé Appolinaire Compaoré, cette campagne médiatique aurait fait peur aux banques qui devraient l’accompagner. Sans compter surtout la sortie du Vérificateur Général, Amadou Ousmane Touré qui a affirmé avoir saisi officiellement tant le Premier Ministre, Diango Cissoko et le ministre des Postes et Télécommunications que le président du CRT, Choguel Kokala Maïga, pour vérifier les conditions d’octroi de la 3e licence de téléphonie globale.
Quand Appolinaire Compaore cherche à compromettre le Vegal
De source sûre, le burkinabé Appolinaire Compaoré raconte partout qu’il aurait rencontré le vérificateur général du Mali, Amadou Ousmane Touré. Et que le rapport de ce dernier qui est attendu pour le mois de juin prochain lui sera favorable. Raison pour laquelle, il serait en train de tout mettre en œuvre pour avoir un nouveau délai de paiement de la seconde tranche, qui coïnciderait curieusement avec la publication du rapport du vérificateur général. Si une telle information est confirmée, elle jetterait un discrédit total sur notre pays.
En effet, cyniquement, Appolinaire Compaoré veut faire croire à l’opinion nationale et internationale qu’on peut tout acheter au Mali. Mais là où il se trompe, c’est qu’il ne sait pas à qui il a à faire. En plus de son poste privilégié et honorable de vérificateur général, Amadou Ousmane Touré est l’un des plus grands parquetiers du Mali, un fin procédurier jadis surnommé le juge anti-corruption. C’est lui le père de la lutte contre la corruption et la délinquance financière. Et ce juge anti-corruption est à l’abri du besoin. Appolinaire Compaoré se trompe donc de cible et d’époque. Le mieux, c’est d’abandonner très vite l’aventure malienne.
Birama FALL
“Le burkinabè appolinaire compaoré”, une seule fois suffit, A quoi bon de le repeter chaque fois.Attention à ces genres d’articles qui sont si nuls et surtout, ne versons pas dans le chauvinisme. Monsieur Fall, SVP faites honneur à votre métier de journaliste.
Nous sommes entre nous africains.C’est dommage on prefere souvent le Malaisien , le singapourien , le taiwanais , à son frère africain. et en même temps on passe tout le temps à dire que nous sommes les mêmes.
L’un des plus grands hôtels du Burkina a été confié à Baby Mossadeck. Mais à ce jour vous n’avez pas vu un seul journaliste faire un écrit de ce genre, en nous rappelant chaque fois qu’il est malien.Au Burkina est a dépassé ces genres de choses depuis des décennies.Soyons positifs et surtout… PROFESSIONNELS
arrêter de nous distraire nous sommes tous des corrompu de grand chemin dans ce Mali et en Afrique depuis quand il a exister un juge anti corruption pour rappel c’est ce même juge le plus corrompu le mali est le seul pays ou la vérité meurt devant le mensonge
Decidement la presse malienne ne veut pas lacher le gars
C’est de la mesquinerie pure alors qu’il savent que si ce burkinabè rate le marché, ce n’est pas un malien qui l’aura ni un autre africain. Un europeen ou un asiatique viendra le rafler!
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