Après BréhimaTolo, ministre des Télécommunications, des Nouvelles Technologies, de l’Information et de la Communication sous la transition, c’est le tour du Pr Dioncounda Traoré, président de la transition, de son ex-Premier ministre et de son ministre des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine d’être entendus par le juge du Pôle Economique et Financier. Ils seraient soupçonnés de « délit de favoritisme » dans l’appel d’offres de la 3e licence de téléphonie mobile.
Acquise au prix de 55 milliards CFA par Appollinaire Compaoré, richissime opérateur burkinabè de la téléphonie mobile, la 3e licence de téléphonie mobile n’a, pour autant, pas fini de défrayer la chronique. Un an après, le Procureur général du Pôle Economique et Financier vient d’ouvrir une enquête sur les conditions jugées « troubles » de sa cession à Planor Afrique.
Dans son rapport d’enquête, le Vérificateur général dénonçait déjà un « délit de favoritisme » dans l’attribution de cette 3e licence de téléphonie mobile.
Il s’agit, désormais, pour le Procureur du Pôle Economique et Financier de découvrir si les soupçons du Bureau du Vérificateur général sont fondés. Plusieurs hauts responsables, impliqués dans la gestion de ce dossier, ont été interpellés. Et entendus.
Après BréhimaTolo, ex-ministre des Télécommunications, des Nouvelles Technologies, de l’Information et de la Communication sous la transition, c’est au tour de Dr Cheick Modibo Diarra, Premier ministre au moment des faits, et de son collègue des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine, Sadio Lamine Sow d’être entendus, pour « délit de favoritisme » par le juge. Du moins, si l’on en croit une source proche du dossier. D’autres hautes personnalités, et non des moindres, pourraient leur emboîter le pas dans les semaines à venir. Notamment, Pr Dioncounda Traoré, président de la Transition auxquels s’ajouteraient des membres de l’ex-junte militaire et de la commission technique créée à cet effet, le directeur général des Marchés Publics, des cadres de plusieurs ministères….
Tous, ou presque, sont soupçonnés d’avoir, d’une manière ou d’une autre, favorisé le richissime opérateur burkinabè de la téléphonie mobile dans l’acquisition de cette 3e licence de téléphonie mobile. Certains membres du gouvernement de transition auraient empoché la coquette somme de 400 millions CFA pour « services rendus ».
Selon nos informations, la 3e licence de téléphonie mobile aurait été attribuée à Planor Afrique par « entente directe » en conseil des ministres. Plus d’un an après sa cession à Appollinaire Compaoré, la 3e licence de téléphonie mobile n’est pas opérationnelle. Son acquéreur peine à trouver un équipementier pour ce faire.
Si les soupçons du juge sont fondés, la 3e licence de téléphonie mobile sera retirée à Planor Afrique d’Appollinaire Compaoré. Et un nouvel appel d’offres lancé.
En attendant, les enquêteurs du Pôle Economique et Financier s’apprêteraient à mettre le grappin sur toutes les personnes impliquées dans ce dossier.
Oumar Babi
Opportunistes
Rendez nous nos 29 milliards, bande de coquins !
Alerte d’un Burkinabe à ses frères Maliens
Je suis effaré d’apprendre qu’une licence de téléphonie a été accordée au groupe Planor, composé de sociétés-écrans du dictateur déchu Blaise Compaoré servant à recycler l’argent sale provenant de divers trafics : détournement de deniers publics, drogue, cigarettes, trafic d’armes pour déstabiliser les pays frères… Apollinaire Compaoré est un prête-nom, un analphabète que le clan Compaoré a placé à la tête du groupe Planor. Par un acte de félonie inédit, Apollinaire a “dépossédé” son associé Atlantique Telecom, qui détenait 56% du capital de Télécel, opérateur téléphonique au Burkina avec la complicité de la justice aux ordres de la mafia Compaoré. Voir lien : http://www.balancingact-africa.com/node/16203. Sous la direction mafieuse de Apollinaire, Télécel a périclité et est présentement bon dernier en termes de qualité de service parmi les opérateurs Télécom au Burkina. Tiramassamakan TRAORE du Burkina Faso.
Tout les Maliens savent que les gens de la transition ne pensait qu’a se remplir leurs poches et pas à la Patrie.La justice doit frapper fort que les ministres actuel sachent que même ils démissionnent on va les chercher partout dans le monde.
Le le ministre des finances Fily Bouaré insiste dans ses explications : Il n’y a pas de loi sur la surfacturation, donc elle a le droit de voler !
Et on s’étonne que le Mali tient la dernière place dans la sous région.
S’il n’y a pas de loi sur la surfacturation,je pourrais payer désormais au nom de l’Etat un bic à 50000 FCFA. Il faut comprendre Monsieur Sibko que la surfacturation est une forme de détournement de deniers publics par des manoeuvres frauduleuses,à ne pas confondre avec la situation d’un commerçant qui achète pour vendre en vue de réaliser des bénéfices. Ici,il s’agit d’un commissionnaire de l’Etat rémunéré gracieusement pour son implication (ici injustifiée) qui obtient pour cet Etat un prix préférentiel et qui vient tromper cet Etat en lui prenant un prix nettement plus élevé (dixit l’affaire CMDT). Ce genre de comportement se retrouve malheureusement au niveau de tous ceux qui ont la chance de détenir un crédit de fonctionnement.
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