Taux de croissance: les signaux au vert

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À l’issue de sa 7e mission de revue, du 2 au 12 de ce mois, le ministre de l’Économie et des finances, le Dr Boubou CISSE, et le Chef de Délégation du FMI, Mme Boriana YOUTCHEVOY, ont animé conjointement, hier, dans un hôtel de la place, une conférence de presse qui fait ressortir la bonne santé financière de notre pays.

Il était question de présenter les principales conclusions de la Mission de la 7e revue du Fonds monétaire international (FMI) dans notre pays.

Dans ses propos introductifs, le ministre CISSE a rappelé que depuis décembre 2013 notre pays est engagé dans un programme économique et financier. C’est dans le cadre de ce programme, a-t-il poursuivi, que le Gouvernement et le FMI se réunissent deux fois par an pour évaluer son état d’avancement, la politique économique mise en œuvre.
Mme Boriana a fait savoir que tous les critères de croissance ont été atteints, à la date de décembre dernier, avec un taux de croissance de 5,3 L du PIB. La performance macroéconomique, selon le Chef de délégation, est bonne. Le déficit budgétaire s’est situé à 3,9 %, en ligne avec les objectifs du programme. L’objectif de l’espace UEMOA est de 3 %. Ce, alors que l’inflation a été maintenue à moins de 1 %.

Pour Mme YOUTCHEVOY, cette embellie amorcée depuis 2012 n’occulte cependant pas des défis au nombre desquels dégager des ressources pour accompagner cette croissance ; mettre en œuvre des projets de développement.
Par ailleurs, elle a salué les réformes engagées par notre pays qui participent d’une meilleure gouvernance. Elle a cité à cet effet, la mise en place d’un Office central de lutte contre l’enrichissement illicite ; la transmission des déclarations de biens ; la révision de la loi sur les exonérations qui représentent un véritable manque à gagner pour l’État.

Revenant sur le taux de croissance annoncé pour 2017 qui est de 5,3 %, le ministre de l’Économie et des finances a souligné qu’il ne s’agit que d’une prévision. À titre d’exemple, il a rappelé que les prévisions de 2016 étaient de 5,3 % et qu’en décembre, le taux de croissance a atteint 5,8 % du PIB.

Il a édifié sur les exonérations qui sont adossées à des textes. Pour le cas d’espèce, ce sont des exo discrétionnaires qui sont dans la ligne de mire, parce que donnant lieu à des abus. D’où, la décision de restriction du Gouvernement qui a préalablement commandité un audit. « En révisant ou en éliminant ces exonérations, on peut faire des économies qui seront investies dans d’autres secteurs », a déclaré le ministre CISSE qui a annoncé dans la foulée que le projet de loi est sur la table de l’Assemblée pour un vote dans les jours qui suivent.

Le conférencier a révélé que la dette totale de notre pays est de 2 800 milliards FCFA, dont 30 à 410 % de dette intérieure. Ce seuil est très en deçà du niveau qui peut être considéré comme inquiétant, a-t-il fait savoir, tout rassurant également que jusqu’en 2035, il n’y a aucun risque de dérapage par rapport à la gestion de notre dette.

L’objectif des autorités nationales est de ramener le déficit budgétaire, dès 2019, à 3 % du PIB. Ce qui correspond aux objectifs de l’UEMOA

En amont de la conférence de presse, Mme Boriana a fait une présentation sur l’UEMOA et le Mali.
En ce qui est de notre pays, pour contenir les vulnérabilités, le FMI recommande : poursuivre les efforts de sécurisation ; accroître la qualité de la dépense publique ; améliorer la collecte des recettes en éliminant les exonérations discrétionnaires et en sécurisant les activités pétrolières et les recettes minières ; continuer à développer un secteur financier sain et inclusif ; persévérer dans les efforts visant à améliorer le climat des affaires pour favoriser l’investissement privé ; renforcer la compétitivité et la diversification de l’économie.
Les autorités et la mission du FMI sont parvenues à un accord qui permettra de recommander au Conseil d’administration, la conclusion de la 7e revue du programme appuyé par la FEC et la prorogation d’une année du programme. La 7e revue du programme de la FEC devrait se tenir en juillet prochain avec l’examen du dossier par le Conseil d’administration.

Par Bertin DAKOUO

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3 COMMENTAIRES

  1. Surement que cette croissance se trouve accumulée dans les grotte des quarante voleurs d’Ali BABA Sinon le peuple demeure inculte, malade et très pauvre.

  2. Un pays où la balance commerciale est FORTEMENT deficitaire ( les importations sont nettement superieur au exportations) me peut en aucun cas parler de signaux au vert. Même le riz est importé.

    Bande de FOUGARIDEN, toujours dans l’auto-satisfaction. C’est pourquoi ce pays est mediocre dans tout les domaines.

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    Gloire perpétuelle à KLELA BABA. Que soit benit son nom, sa vie, sa source et sa lumière.
    Vive le GANJISME, vive la science universelle !

  3. “Mme Boriana a fait savoir que tous les critères de croissance ont été atteints, à la date de décembre dernier, avec un taux de croissance de 5,3 L du PIB. La performance macroéconomique, selon le Chef de délégation, est bonne. Le déficit budgétaire s’est situé à 3,9 %, en ligne avec les objectifs du programme.”

    Une augmentation du PIB n’est point synonyme de croissance economique.Que faites vous du deficit budgetaire ??? Surement que la mendicite est un acte noble..!
    Tant que le Mali n’adoptera pas un budget de type imperatif (les depenses doivent etre inferieures ou egales aux depenses prevues et les recettes doivent etre superieures ou egales aux previsions),dans le but de MAITRISER le DEFICIT et ATTEINDRE une EXCEDENT BUDGETAIRE,on ne pourrait parler de signaux au vert.Des malhonnetes se donnent a des pirouettes intellectuelles pour nous vendre l’invendable.

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