Table ronde pour le financement du PRODEFPE

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En effet, le Mali est confronté depuis quelques décennies à un problème de qualification des ressources humaines dans tous les secteurs de son économie. La prise en charge de cette problématique a conduit à l’élaboration d’une politique nationale de la formation professionnelle et à son opérationnalisation à travers un document cadre de PRODEFPE.

Conçu avec l’appui technique et financier des PTF et suivant une vision holistique avec l’apport mutualisé de tous les partenaires sociaux, ce programme devra permettre la réalisation des objectifs de croissance à travers le développement des qualifications professionnelles et des compétences des ressources humaines. Car, il apparait dans plusieurs études diagnostiques que la faible qualification des ressources humaines est un frein redoutable à l’investissement au Mali. Dans de telles conditions, il est difficile de résorber efficacement le chômage, d’améliorer la croissance économique, la compétitivité des entreprises et espérer sur une création forte d’emplois de qualité.

C’est pourquoi, le PRODEFPE, en mettant le développement du capital humain au cœur de ses activités à travers des objectifs orientés par citoyens, en priorisant les filières porteuses de croissance économique en se fondant sur des dispositifs de formation qui sont en adéquation avec le demande du marché du travail et le développement d’une ingénierie nationale de formation.

A retenir que qu’au cours de cette rencontre, 67 milliards de FCFA ont été annoncés par les PTF pour le financement de ce programme qui s’étale sur la période 2015-2017 et qui a un coût global de 164.961.505.000 de FCFA.

Le PRODEFPE embrasse 15 secteurs économiques, 51 filières de formation, 169 emplois/métiers jugés prioritaires, implique 12 départements ministériels et  couvre 04 niveaux.

 

Le cri de cœur du club des amis de Yambo Ouologuem

En prélude en l’organisation de la rentrée littéraire sur le Prix Yambo Ouologuem, le club des amis de l’écrivain étaient face à la presse le jeudi 19 février dernier. C’était dans la salle Oula Magna de la Faculté des Lettres des Arts et des Sciences Humaines (Flash). C’était pour le mépris avec lequel  organisateurs de la rentrée littéraire du Mali traitent Yambo Ouologuem et ses ayants droits.

Ainsi  Selon le président du club des amis de Yambo Ouologuem, M. Drissa Kanambaye, «Yambo est le premier africain à être distingué par le prix Renaudot en 1968, et nous voulons attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale qu’il y a un prix littéraire qui est consacré à Yambo lors de la rentrée littéraire de chaque année, sans l’implication de sa famille, et sans Yambo lui-même ». « Nous pensons que cela est inacceptable. L’homme est vivant, nous ne voulons pas de médailles à titres posthumes,  nous voulons que Yambo soit réhabilité  maintenant. Nous ne somme pas là  pour faire mal à quelqu’un, ni faire le procès de quelqu’un, nous voulons tout simplement que les gens puissent faire la connaissance d’un homme, un grand homme qui s’appelle Yambo Ouologuem, qui habite à Sévaré (Mopti), tout seul dans des conditions misérables. Nous pensons que la moindre des choses qu’on puisse faire est de l’informer qu’il y a un prix dédié en son nom. Nous voulons que les gens puissent connaitre tout simplement la valeur de ce grand homme, que Yambo soit honoré à la dimension de sa personne » a-t-il fait savoir.

Pour sa part Mme Diallo Adam, ex-épouse de Yambo Ouologuem, elle  a indiqué que Yambo est un être blessé, car on lui a nié la paternité de son œuvre. «Il est très brillant Yambo, et il n’a copié personne, il n’en avait pas besoin, car, il est un être humain qui est très excellent. C’est un homme qui a cumulé des agrégats en anglais, en sociologie. Yambo, c’est la fine plume qui était la fierté de l’Afrique. Si encore dans ce pays, il ya des étudiants de lettres qui ne connaissent pas Yambo, ce n’est pas la faute à leurs maîtres» a-t-elle souligné.

«Indignez-vous ». Indignez-vous avec nous, car Yambo Ouologuem ne mérite pas le sort qui est le sien aujourd’hui » dit-elle.

Rappelons que Yambo Ouologuem est né en 1940 à Bandiagara, il est détenteur d’une licence en Philosophie et en Lettres, et d’un diplôme d’Etudes supérieures en Anglais. Auteur de «Le Devoir de violence » (1968) et  « Lettre à la France nègre » (1969).

 

20 ans après sa création, le MPR s’interroge

9 janvier 1995 et 9 janvier 2015, le Mouvement Patriotique et le Renouveau (MPR) a 20ans. Pour marquer son anniversaire, les responsables du parti ont organisé une journée de réflexion sur la vie du parti sur ces deux décennies. C’était au CICB le samedi 21 février 2015.

Pour M. Choguel K. Maïga, président du parti, « s’il faut résumer les 20 ans du MPR, nous dirons qu’il y a eu plusieurs étapes : à savoir, celle de la lutte de la reconnaissance et le droit à l’existence légale, celle de l’opposition et de la tentative d’isoler le MPR et fin l’étape de la participation aux Gouvernements et aux Institutions».

Ainsi, après avoir brossé la situation du parti et du pays sur les 20 dernières années, M. Maïga avouera que « notre action durant ces deux décennies a comporté aussi deux phases, sept ans de lutte dans l’opposition et treize ans de participation directe et indirecte à la gestion des affaires publiques».

« Il est indéniable que durant ces deux phases, notre action a connu des évolutions. Mais ce qu’il faut retenir est que nous restons constants à nos engagements. Sommes membres de la majorité présidentielle, nous sommes solidaires des décisions du Gouvernement actuel» a souligné le président du MPR.

Pour la situation actuelle, la vision du MPR se résume selon les explications de son Président en un sursaut national pour l’unité et la Défense de la Patrie. Ce sursaut c’est aussi pour préserver l’unité et l’intégrité du territoire national, promouvoir le développement durable, réussir la Décentralisation en restituant la parole aux populations et créer aussi une Ecole adaptée à nos réalités et spécificités.

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