Dans le cadre de la mise en œuvre du projet War001/13 intitulé “Rights Mining Education and advocacy in Mali”, une équipe de la Fondation pour le Développement au Sahel (Fds) a sillonné certains sites miniers des régions de Sikasso et Kayes. Les sites miniers de Syama (Somisy) et de Kalana (Somika) ont été les premières étapes de cette visite à laquelle était associé le réseau des journalistes qui s’intéressent aux questions minières. L’objectif de cette visite était d’échanger avec les responsables des compagnies minières et de constater sur place les réalisations socio-économiques desdites compagnies dans le cadre du développement local.
Il Y A ANGUILLES SOUS ROCHES…
En initiant une telle visite, la Fondation pour le Développement au Sahel (Fds) est convaincue des résultats qui pourraient en être issus parce que à coup sur cette mission peut apporter les résultats suivants : des journalistes sont mieux informés des activités des compagnies minières, les réalisations des compagnies minières sont identifiées, les communautés et l’opinion nationale sont mieux informées sur les activités des compagnies minières.
A côté de cela, cette visite aura l’avantage de lever les doutes et appréhensions à l’égard des compagnies minières et aussi de mieux cerner l’impact de l’exploitation minières dans le développement local et communautaire. Il convient de rappeler que cette visite de la Fondation pour le Développement au Sahel (Fds) et des membres du réseau des journalistes sur les différents sites miniers de Sikasso et Kayes a été rendue possible grâce à l’apport d’un partenaire financier. Il s’agit d’Oxfam América.
S’il faut se réjouir de la disponibilité et de la compréhension des responsables des companie à Kalana, région de Sikasso et à Sadiola et Yatela, à Kayes, il est à déplorer qu’à Syama la compagnie fasse preuve de mauvaise volonté voire de mauvaise fois. Chose qui atteste qu’elle cacherait quelque chose aux communautés.
Par ce que ici, la délégation a été confrontée à d’énormes difficultés comme si elle cache quelque chose pour ne pas voire clairement. Preuve que la compagnie entretient une situation floue. On parle d’une complicité sur le dos des villageois qui ne voient pas l’impact de l’exploitation de cette richesse sur les villageois. Mais la compagnie se targue de faire ds efforts dans la rénovation des centres de santé ou la construction de salles de classes. Ce n’est pas suffisant.
Et les sociétés semblent comprendre cela pour justifier le mur de béton érigé à Syama pour empêcher notre mission de voir. Qu’est ce qui pourrait se cacher derrière cet attitude. A qui profite le déficit d’information ? Il y a certainement anguilles sous roche.
Laya DIARRA
attention oxfam et co
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