Cette stratégie nationale remise aux autorités pour une durée de cinq années servira de baromètre pour tous ceux qui interviennent dans la filière. Pour sa mise en œuvre, elle nécessite un fonds estimé à 46 510.850.000 FCFA
La salle de conférence du ministère du Développement rural a servi de cadre le jeudi, 08 juillet 2021 à la tenue de la cérémonie de remise officielle de la Stratégie nationale de développement de la filière pomme de terre au Mali. C’était sous la présidence de Lassine Dembélé, secrétaire général du dit département en présence de Abdoul Karim Sanogo, président de l’Interprofession profession de la filière pomme de terre au Mali (IPTM), Yaya Ballo du centre d’innovation verte ainsi que les partenaires.
Pour le Président de l’IPTM, la pomme de terre contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Mali avec 350.000 tonnes de production annuelle. De même qu’à la création d’emplois pour les jeunes (hommes et femmes) car plus de 2.000.000 de personnes sont occupées par cette activité. A ses dires, cette stratégie nationale servira de baromètre pour tous ceux qui interviennent dans la filière. Cependant la filière est confrontée à des contraintes majeures: L’impact du Covid-19 sur l’ensemble des maillons de la filière ; le changement climatique joue sur le rendement qui oscille entre 18 à 24 T/ha ; l’insuffisance d’infrastructure de stockage en chambres froides ou semi- modernes en milieu rural ; le coût de production élevé de 125 FCFA/kg comparativement à d’autres pays qui sont à 35 FCFA/kg.
‘’Le besoin national en pomme de terre de consommation est estimé à 500.000 tonnes par an. Le Mali importe près de 9000 tonnes de semences par an, valorisés à plus de 7 milliards de FCFA. La vision à l’horizon 2026 est de produire 1million de tonnes pour la consommation nationale’’, a expliqué Sanogo.
Pour faciliter l’atteinte de cet objectif les acteurs de la filière ont des défis à relever : premièrement, l’extension de la subvention sur les semences, engrais spécifiques maraîchers et le matériel agricoles et d’irrigation ; appuyer la multiplication ou la production semencière nationale de pomme de terre par l’Etat et les projets / programmes ; développer et promouvoir la consommation d’énergie renouvelable (solaire et biocarburant) pour le fonctionnement des infrastructures de froid pour la conservation et enfin étendre la même source à l’irrigation et à la transformation.
Pour atteindre les objectifs, le secrétaire général du ministère du développement rural, a fait savoir que dix axes stratégiques d’interventions retenus ont été déclinés en plan d’actions budgétisé donnant ainsi une meilleure lisibilité aux activités à entreprendre pour le développement de cette filière.
A en croire Lassine Dembélé ‘’le Gouvernement du Mali reste toutefois convaincu que la mise en œuvre de cette stratégie contribuera à renforcer la capacité des acteurs de la filière pour leur autonomisation et à booster la production et la productivité pour l’atteinte d’une sécurité alimentaire durable’’.
Il exhorte l’ensemble des parties prenantes à conjuguer les efforts pour une mobilisation des ressources nécessaire en vue de mettre en œuvre de cette stratégie dont le budget prévisionnel s’élève à quarante-six milliards cinq cent dix millions huit cent cinquante mille FCFA (46 510 850 000 FCFA).
Ce document a été réalisé grâce à l’appui financier du CIV de la coopération Allemande/GIZ.
Brehima DIALLO
les idiots!
Au lieu de developer les cereals ils amenent ce qui demande plus d eau et n est pas conservable dans la chaleur!….
LES NEGRES DISPARAITRONT UN JOUR TANT ILS N ONT PAS DE LEADERSHIP, INTELLIGENTE…
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