Bientôt, les consommateurs maliens seront assujettis à une spéculation fantaisiste du prix du gaz butane : une augmentation de 6% environ. Une situation qui ne semble nullement inquiéter le gouvernement malgré les cris de détresse des populations.
Malgré les subventions, le prix du gaz butane connaîtra une hausse sur le marché. Une situation qui semble plaire au gouvernement qui ne prend aucune initiative pour remédier à la situation. Un état de choses qui poussera le Parlement à demander des explications au ministre en charge du Commerce, Mme Sangaré Niamato Bah. Mais au lieu d’aborder la question avec précision, le gouvernement passe carrément à côté de la plaque. En effet, les populations attendaient du gouvernement, les mesures prises pour mettre fin à la spéculation. Mais ceux-ci ont esquivé avec tact cette préoccupation et a plutôt mis l’accent sur les actions et le bilan du Conseil National des Prix (CNT) qui sont loin de la réalité du terrain.
Au-delà de la spéculation
La spéculation qui fait flamber le prix du gaz butane actuellement préoccupe moins les autorités en charge du secteur commercial. Ni le Chef de l’Etat, ni le ministre du Commerce, encore moins les associations de défense des droits des consommateurs ne posent des actes pour normaliser la situation. Le souci actuel des uns et des autres est la présidentielle de 2012. On se soucie très peu de la misère de la population. Même si le ministre Mme Sangaré Niamato Bah n’est pas à la hauteur de la mission à elle confiée, elle peut tout de même faire respecter les actes pris par le gouvernement pour soulager les populations en mettant un terme à la spéculation.
Jean pierre James
