Situation des produits de denrées alimentaires : Le Ramadan s’annonce dans une quiétude

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Réuni en session ordinaire, le Conseil National des Prix (CNP) a fait l’examen de la situation  des produits de grande consommation. Il ressort dans l’ensemble  que la situation est  plus meilleure que celle de l’année précédente. Cela, par le fait des dispositions particulières qu’ont été  prises à tous les niveaux  pour l’approvisionnement correct du pays.

 

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Le ministre du Commerce, Abdel K Konaté

Cette rencontre habituelle, présidée par le Ministre du Commerce a regroupé les opérateurs économiques : grossistes et détaillants,  l’Union National des Travailleurs du Mali (UNTM) et la presse. Aussi, cette fois-ci, nous avons enregistré la présence des opérateurs gaziers et le Directeur commercial de l’Energie du Mali (EDM) SA. Au cours de la présente rencontre  présidée par le Ministre Abdoul Karim Konaté, trois points ont été inscrits à l’ordre du jour. Il  s’est agi pour les participants de s’informer  de la situation des stocks des produits de première nécessité ; la difficulté liée au sous-secteur du gaz butane et l’augmentation prévue sur le prix d’électricité.

 

Le Ministre du Commerce introduisant les débats révélera que le marché céréalier se caractérise par la stabilité des prix. Cela dénote même, un enregistrement des fluctuations à la baisse par endroits. Ce qui fait que le niveau général d’approvisionnement du pays est assurant. De ce fait, la situation des stocks des produits d’importation est elle aussi très satisfaisante. Ainsi, les stocks disponibles sur le territoire couvrent 33 jours de consommation pour le riz ;  35 jours pour le sucre ; 38 jours pour le lait en poudre ; 66 jours pour la farine de blé et 38 jour 78 jours pour l’huile alimentaire. Ce constat  fait au niveau des stocks n’inclus ceux des détaillants, ni ceux au niveau des ports. De ce constat très rassurant, le Ministre Abdoul Karim Konaté a indiqué que  les baisses des prix fournisseurs du riz et du sucre sur le marché international ont eu des conséquences sur les marchés nationaux. Mais cela, ne doit trembler  les opérateurs maliens, parce que notre pays ne risque d’aucune pénurie ou spéculation, par rapport aux stocks actuellement disponibles.

Quant aux importateurs de sucré est a porté à leur connaissance que le problème  d’écoulement de sucre produit localement ne demeurera longtemps. Très bientôt une solution serait trouvée. Ainsi, l’explication relative à ce problème est qu’avant, on achetait le sucre produit par NSukala à 250F CFA/kg.  Aujourd’hui, les usines  cèdent leur production à 360F CFA/kg, voire 400F FCA/kg

 

. Ce qui fait que présentement le sucre  à l’importation ainsi que les frais de transport et dédouanement, nous revient moins cher que le sucre produit localement.

 

 

Evoquant la question du gaz butane, les interventions feront savoir que son utilisation est beaucoup grande pendant le mois de Ramadan. Aussi, il accuse habituellement une pénurie et alimente la spéculation pendant cette période sensible. De même, les opérateurs de ce sous-secteur n’hésitaient pas à brandir la menace de rupture pour recouvrer les arriérés de subvention que l’Etat leu devait. A ce point, le Ministre ferra savoir que : «  l’Etat est  à jour de ces paiements et les reliquats dus aux gaziers ont été acquittés depuis février.

Par rapport  à l’EDM, il est prévu également d’augmenter le prix du mégawatt.  Cela a semblé être le point le plus attendu à cette session du  conseil des prix. Ainsi, des explications du responsable de l’énergie du Mali, on retient que les besoins du pays en énergie sont évalués à 300 mégawatts.

 

Pour ce faire, la capacité actuelle des différentes centrales est de 102 mégawatt pour Manatali. Cette capacité enregistre actuellement une réduction de 45Mgw à cause de la révision décennale. Pour Sélingué et Félou, nous avons 20 Mgw, 25Mgw pour la SOPAM et 40Mgw pour la centrale de Bamako. Pour l’année en cours, l’EDM a loué 45Mgw au Sénégal et 45 avec la Cote d’Ivoire. La nouvelle hausse qui s’annonce pour le 1er juillet prochain, fixe les tarifs de 45 à 55 F CFA pour les heures creuses. De même, pendant les heures de pointe, ils passeront de 98 à 110 F CFA. Aussi, de 71 à 75 F CFA entre 6 heures et 18 heures. « Cette nouvelle hausse permettra à l’Energie du Mali d’engranger 3milliards de F CFA supplémentaires d’ici la fin de l’année et  d’enregistrer une hausse de plus 3% à partir de 2015 » selon le directeur commercial de l’EDM.

 

 

Diakalia M Dembélé

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1 commentaire

  1. vous feriez mieux d’acheter des balles plutôt que du sucre , elles vous seront plus utiles et vous éviteront d’avoir du diabète 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

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