Situation Economique au Mali : Les révélations du ministre des Finances

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               Le  22 octobre 2007, le ministre des Finances, Abou-Bakar Traoré  martelait, à l’occasion de l’Assemblée générale du FMI et de la Banque Mondiale : “La situation économique et financière du Mali en rapport aux institutions de Bretton Woods est plutôt bonne. L’important, c’est d’avoir un programme économique et financier suffisamment cohérent et suffisamment accepté et soutenable par la communauté internationale. Dès lors, celle-ci est disposée à financer votre développement”. 

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Quel intérêt pour l’économie malienne ?

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                Le FMI et la Banque mondialesont les deux grandes institutions financières réputées pour leurs emprunts et dons aux pays en voie de développement. Aussi, les prévisions de croissance pour l’année prochaine ont été revues à la baisse par le FMI.

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                L’institution qui vient de publier ses projections semestrielles a ainsi maintenu sa prévision de croissance du PIB mondial pour 2007 à 5,2%  -formulée en juillet-, mais a révisé à la baisse son anticipation pour 2008 à + 4,8%, contre + 5,2% précédemment.

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                Au cours de l’exercice 2007, le groupe de la Banque Mondiale a engagé 34,3 milliards de dollars de prêts,  dons, prises de participation et garanties en  faveur des entités publiques et des entreprises privées.

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                C’est ainsi que sept pays à faible revenu, dont le Mali, ont bénéficié de dons totalisant 265 millions de dollars au titre de l’initiative pour la mise en oeuvre accélérée du programme“Education Pour Tous”.  Selon le ministre des Finances, nos relations avec le FMI et la Banque Mondiale se portent donc à merveille.

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                Faut-il le noter, notre pays a un taux de croissance de 5%, alors qu’il faut environ un taux de 7% pour pouvoir atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement(O.M.D.).

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Comment atteindre ce taux?

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                Pour ce faire, indiquera le ministre, le Mali doit mettre en oeuvre sa stratégie pour la croissance et la réduction de la pauvreté. Il s’agit notamment de diversifier la base de production qui repose sur le coton, le bétail, les aménagements hydro-agricoles, et la maitrise de l’eau avec un niveau de production agricole de manière générale et céréalière en particulier, pour garantir la sécurité alimentaire, et assurer l’exportation des denrées.

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                Selon le ministre, notre pays doit renforcer la capacité du secteur privé notamment celui du cadre, en mettant en place des mécanismes de financement appropriés pour le dit secteur. Ce qui, à l’en croire, contribuera à mettre en place la base de croissance.

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                Il est également à noter qu’il faut des infrastructures routières et des outils de communication afin que les personnes, biens, et informations  puissent circuler pour le bien-être de notre économie.

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                Concernant les rumeurs relatives à une éventuelle dévaluation du franc CFA par rapport à un euro fort, Abou-Bakar Traoré pose la question : “Est-ce que c’est l’euro qui est fort, ou est-ce que c’est le dollar qui est faible?” Et de constater que Avant d’indiquer que tout cela peu importe, lorsqu’on sait que la dévaluation, c’est l’agissement d’une économie par rapport à son environnement extérieur.

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                Aussi, le ministre Abou-Bakar Traoré conclue:“Nous avons aujourd’hui une position économique confortable dans la zone UEMOA, même s’il est vrai qu’il existe des réformes importantes que nous devons conduire dans le secteur du coton…”

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Moussa TOURE

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