Oui à la stabilisation des prix et denrées de premières nécessités. “Rien ne saurait justifier le désordre économique auquel nous assistons aujourd’hui”.
C’est par ces mots de fermeté, que le Ministre de l’industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, a introduit la rencontre avec les acteurs du cadre de concertations de la filière pain.
Depuis quelques jours, les populations vivent une pression conjoncturelle sur les disponibilités de certains produits de forte consommation comme le sucre, la farine de blé, mises sur le marché intérieur consécutive à la physionomie du marché international.
Une situation que regrette le Groupement des importateurs et des industriels. Situation qui a sérieusement perturbé le marché local.
Pour le Ministre Mahmoud Ould Mohamed, le département a mis en place, un cadre de concertations structurelles pour tous les sujets, relatifs aux différentes filières. C’est ainsi que le Groupement des importateurs et industriels de production de la Farine de blé, dans une déclaration rendue publique, s’engage à accompagner le Gouvernement, dans l’approvisionnement correct du pays.
Aussi, ont-ils profité de l’occasion qui leur est offerte, pour porter à la connaissance des autorités, des acteurs de la grande distribution et de l’ensemble des populations que, les évacuations à partir des ports de transit sont en cours pour un réapprovisionnement normal du marché.
S’agissant des industries, en raison de la fluctuation à la baisse du cours mondial du blé, toutes les dispositions sont prises pour un accroissement significatif des quantités produites.
Enfin, les industriels et les membres du groupement, ont réaffirmé leur adhésion au principe de l’information préalable et de la concertation avant toute modification des prix de vente aux grossistes de toutes les catégories de produits.
Pour rappel, l’approvisionnement du pays en produits et denrées de premières nécessités, a connu des perturbations dues en partie à l’embargo économique et financier, ensuite aux difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du calendrier établi. C’est ainsi qu’à la demande des autorités, la priorité a été accordée à l’acheminement de l’engrais, en raison de l’hivernage.
Le Groupement des importateurs et industriels rassure une fois de plus, que cette situation demeure passagère. Toutes les dispositions sont prises pour assurer l’approvisionnement correct du marché local.
Les prix convenus lors de la réunion du conseil national des prix du 06 avril 2022 ne sont pas respectés. Pour atténuer les différentes crises sur les populations, le gouvernement a accordé 14 milliards de francs CFA de subvention. Cette subvention a abouti à la fixation des prix conformément aux dispositions de l’arrêté n°2022-0865/MIC-SG…
Où se trouve le sérieux dans cette affaire? Du 06 avril au 07 août 2022, si je comprends bien, le pays était sans gouvernement. Car, s’il y avait un gouvernement, des dispositions seraient prises au moins dès fin mai 2022 pour faire respecter les prix convenus lors de la réunion du conseil national des prix du 06 avril 2022. Mais cela n’a pas été fait. Donc le cris du gouvernement du 07 août 2022 est incompréhensible. Sinon des gens ont dénoncé dans le passé, l’augmentation des prix de ces produits.
Parce qu’on nous a fait croire ici que la vie est moins chère au Mali par rapport au Sénégal ou à la Côte d’Ivoire. Les commerçants ont su qu’ils sont soutenus sur leur augmentation des prix par une partie de la population. C’est ce qui nous a arrivé à ce stade. Il suffit que des consommateurs dénoncent la cherté de la vie au Mali, d’autres consommateurs prennent l’exemple sur le Sénégal ou la Côte d’Ivoire pour dire aux dénonciateurs que nous vivons dans le paradis au Mali. Tout est actuellement cher au Mali, même nos productions. Parce que le paysan qui achète le kilogramme du sucre à 800f, voire 850f, est obligé d’augmenter le prix de son produit sur le marché. En somme, la réaction du gouvernement tombe tardivement. Mais s’il y a la volonté, mieux vaut tard que jamais!
Wa salam!
We need preemptive actions where government on seeing rise in wholesale prices before goods reach distributors or/ plus retailers act to cushion blow those price increases will cause for citizens. Government could always commend itself for taking preemptive actions by after doing so pass on information to citizens concerning what it have done. That would be much better as oppose to waiting to see impact price increases have on society before taking action. To take action after fact under circumstance is kin to military waiting to see how many citizens terrorists will kill before it determine it must fight them. That is to be working from losing position unable to catch up whereas if you get out front plus do as need be done you will be working much greater controlling position. It usually is much better to control condition as oppose to be controlled by condition.
Henry Author Price Jr aka Kankan
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