Lors de sa visite inopinée, le Prof Samba Sow et son équipe a visité plusieurs sites d’orpaillage dans la région de Sikasso. Des sites d’orpaillages ne disposant d’aucune structure sanitaire à la hauteur et où les dispositifs sanitaires mis en place ont besoin d’être renforcés pour pouvoir faire face à la menace contre Ebola.
Après Zegoua et Kadiolo, le Prof Samba Sow et sa délégation se sont rendus Alhamdoulilayi, une zone d’orpaillage située à une cinquantaine de kilomètres de Kadiolo. Sur place le coordinateur de la Cellule Opérationnelle d’Urgence Contre Ebola récemment nommé Conseiller spécial du président de la République chargé d’Ebola a rencontré le chef de village et ses conseillers avec lesquels ils se sont renseignés sur les dispositifs sanitaires mis en place pour prévenir le virus Ebola.
Il s’agit d’un site d’orpaillage qui draine plusieurs nationalités : des Ivoiriens, des Burkinabès, des Sénégalais et des Guinéens.
Une localité où aucun dispositif sanitaire n’a été mis en place contre Ebola car les gens rentrent et en sortent sans le moindre contrôle contre Ebola. Dans cette localité, vivent plus de cinq milles personnes.
Deuxième site d’orpaillage visité par le Prof Samba Sow et son équipe, c’est le site Dadjan situé à une soixantaine de kilomètres de Kadiolo. Sur place l’équipe du Prof Sow le nombre élevé de la population. Sans compter les lieux de recréation « bars, maquis, boites de nuits » qui se comptent là-bas par vingtaine.
A noter que la population de Dadjan se chiffre à près de 15000 âmes selon un représentant de la mairie.
Sur place, la délégation a pu visiter le centre de santé qui avec les peu de moyens, dont disposent les agents, fonctionne 24h/24. Selon les agents ces agents, vu le nombre élevé de la population, ils sont obligés de travailler sept jour sur sept et 24/24.
Il faut signaler que ce village a été créé autour d’un site d’orpaillage qui, à cause de l’or a drainé, e en laps de temps des milliers de personnes.
Une particularité de village, c’est qu’il compte plus d’étrangers que de Maliens. Il s’agit de ressortissants des pays tels que la Côte-D’ivoire, le Niger, la Guinée-Conakry, le Nigeria, du Ghana, du Togo.
Ce site d’orpaillage est séparée de la Côte-D’ivoire par moins d’un kilomètre par une rivière. Car le premier village ivoirien avec lequel il fait frontière s’appelle Panpara non loin de Tenkèrela.
Le troisième site d’orpaillage visité par le Prof Sow et son équipe est le site de Bofara situé à une dizaine de kilomètres des Garalo. Un site qui fait frontière avec la Guinée-Conakry où sévit l’Ebola.
C’est le même constat fait par la délégation. Car il s’agit d’une localité habité par des ressortissants de plusieurs nationalités : des togolais, des Guinéens, des Burkinabé, des Nigérians, des Nigérians, des ghanéens, des ivoiriens.
Sur place, une équipe de deux personnes y été installés par le centre de santé de Garalo. Une équipe quia du mal à contrôler toutes les personnes qui rentrent et sortent de ce site.
Ces sites d’orpaillages comme tant d’autres sont des zones à risque d’Ebola à cause des étrangers qui y convergent. Mais aussi, les faibles dispositifs sanitaires mis en place. Lesquels ont besoin d’être renforcés afin de prévenir l’arrivée du virus Ebola. Car, si un cas parvenait à y pénétrer, la contamination serait très facile et les personnes-contact se compteraient par milliers.
- Diama