Le secteur privé est source de création de la valeur ajoutée. Il permet de réduire en nombre le taux de chômage. Dans certains domaines, cette activité bénéficie de l’aide ou de la subvention des autorités administratives du pays.
Nul n’est sensé ignorer le fléau de la pauvreté et du chômage au Mali. Le secteur informel, communément appelé secteur privé contribue en grande partie à absorber la quantité, un ouf de soulagement ou une porte de sortie pour certaines personnes. Constat faisant, chaque année, les établissements publics, parapublics et privés font des chômeurs. Vu le statistique de la population, la jeunesse est la couche la plus touchée par ce fléau, la demande étant supérieure à l’offre. L’enseignement constitue alors, un refuge pour certains. Ces secteurs d’activités constituent un lieu de recasement et de reconversion. D’autres activités sont d’actualité. Il s’agit là des associations, des ONG, des Projets et bien d’autres. Dans la réalisation de ces différents projets, source de création d’emploi, s’affiche le problème de financement. D’une part l’apport personnel et la garantie au cas où des institutions financières veulent financer le projet sans compter des pots de vin par-ci par-là afin d’accélérer la procédure. D’abord, l’entreprise se crée par besoin de la société. Mais de nos jours, on n’a rien sans rien.
La caisse de l’entreprise devient la poche du promoteur. Dans ce cas, l’entreprise s’expose à une supposition mortelle car tout dépend désormais d’un seul individu. Ainsi donc, la gestion devient délicate pour des raisons familiales. Souvent, pour la bonne marche d’une entreprise, il faut que le personnel se sente lié au service. Du mal au pire, voici une des plaies de certaines entreprises de la place. Mais aller se mêler des affaires professionnelles d’une entreprise est hors de la déontologie. Il va de soi que l’amalgame est d’actualité dans la gestion des entreprises privées au Mali et par rapport à l’implication de certaines familles dans les affaires du service. Quand la poche du promoteur se confond avec la caisse de l’entreprise, la boîte se met au sommet de sa pesanteur sociale.
Ibrahima Mamadou DEMBELE