Salaires décents, gestion saine du personnel : Un groupe de douaniers interpellent

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C’était au cours d’un point de presse animé au siège de la CSTM de Bamako, le Lieutenant Issa Moussa Kaboré et ses camarades interpellent les autorités sur les conditions de travail des gabelous.

D’entrée, le Secrétaire général adjoint d’un syndicat dénommé « syndicat National des Travailleurs des Douanes du Mali » (SNTD), parle de son organisation qui se veut un défenseur des intérêts de ses membres. Et quels membres ?

Selon le conférencier, leur syndicat a adressé une lettre aux autorités pour leur montrer leurs doléances, sans succès.  Affilié à la CSTM, le SNTD réclame une augmentation des salaires des douaniers, qui sont mal payés malgré tous les risques encourus contrairement aux autres corps paramilitaires comme les policiers. Aussi, le Lieutenant Kaboré réclame une bonne gestion du personnel en interpelant la direction générale des douanes du Mali qui devra tenir compte des conditions de travail du personnel des douanes pour procéder aux mutations.

Interrogé par nos soins, des gabelous rencontrés sont étonnés de l’existence de ce syndicat qui a eu mal à avoir des adhérents. Pire, nos sources indiquent que des douaniers inscrits sur la liste de présence lors des missions du Lieutenant Kaboré et ses camarades, ont menacé de porter plainte car, ils n’ont pas donné leur aval d’adhérer à ce groupe qui ne représente qu’eux-mêmes. Pouratnt, le SGA Kaboré et son secrétaire aux revendications, Abdoulaye Koné, jurent qu’ils ont de nombreux  adhérents. « Dans les jours à venir, nous le prouveront ». Mieux, ne disposant pas de récépissé, Kaboré et ses camarades clament qu’ils ont légaux puisque reconnus par un juge de la place. De l’avis général, le seul syndicat qui vaille est la section syndicale de Yacouba Katilé, qui se bat pour une vraie union sacrée des douaniers pendant que Kaboré et son équipée travaillent à la division, ce qui est dénoncé par les douaniers que nous avons rencontré et se préparent à une grande mobilisation et sensibilisation pour dissuader Kaboré et ses camarades à arrêter leur entreprise jugée sans lendemain. A la Direction générale, c’est l’étonnement, tout comme au département du Travail qui en comprenne cette démarche de Kaboré et compagnie.

Wait and see !

B DICKO

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