Cette revue est un exercice périodique pour la BAD et l’État pour évaluer le portefeuille et passer en revue les problèmes rencontrés entre les deux partenaires. C’était sous la présidence du ministre de l’Économie et des Finances, Mamadou Igor Diarra et la représentante de la BAD au Mali.
L’objectif assigné à la rencontre était de faire notamment l’état du portefeuille en identifiant les problèmes rencontrés dans la mise en œuvre des projets et d’en tirer les enseignements ; de faire des recommandations pour combler les lacunes décelées et d’élaborer un plan d’amélioration de la performance du portefeuille.
«C’est donc l’opportunité pour nous de nous assurer que l’assistance de la Banque au Mali s’exécute conformément aux principales orientations stratégiques globales et sectorielles du Mali», lancé le ministre de l’Économie et des Fiances, Mamadou Igor Diarra. Il ajoutera que la présente revue s’inscrit également dans un contexte national particulier où après les douloureuses crises de 2012, le Mali se trouve dans un processus de réconciliation nationale avec l’accord de paix qui sera signé bientôt et la mise en œuvre future des engagements qui en découlent.
À l’en croire, la revue constitue l’espace approprié pour échanger sur l’ensemble des problèmes pouvant affecter la mise en œuvre des projets et programmes dans les conditions satisfaisantes, afin d’identifier des pistes de solutions.
Quant à la BAD, elle a mis l’accent sur certaines contraintes connues et a fait des recommandions sur les responsabilités. Avant de saluer et féliciter l’État malien.
Retenons que cette revue du portefeuille est un exercice périodique conjoint qui permet aux partenaires de procéder à leur propre évaluation du portefeuille et de poser les problèmes rencontrés dans le cadre du partenariat avec la Banque africaine de développement. Elle porte sur 17 projets qui ont été activés le 31 mars 2015. Le montant total des approbations de ce portefeuille est de 305,631 millions d’UC, soit environ 227,590 milliards de Fcfa. Et, le taux de décaissements cumulé au 31 mars 2015 a atteint 21%.
À préciser que ce portefeuille est reparti en secteurs d’activités suivants : secteur du développement rural avec 62,5% ; secteur de l’eau et de l’assainissement avec 26,9% ; secteur de la gouvernance 8% ; secteur de la finance 1,4% et le secteur de l’énergie avec 1,2%.
Seydou Karamoko KONÉ
